2 minutes avec J. David Miller
Division des communications du CRSNG
2:27
le 16 février 2016
Les récoltes annuelles de conifères apportent une contribution importante à l’économie canadienne, mais les infestations d’insectes nuisibles menacent continuellement l’industrie. Le professeur J. David Miller et J.D. Irving, Limited, travaillent ensemble pour trouver une solution écologique à ce problème. Leur partenariat a mené à la production et à la commercialisation de semis qui, lorsqu’ils atteignent la maturité, ont une plus grande tolérance aux insectes nuisibles. Ce partenariat a permis à M. Miller de remporter en 2015 l'un des Prix Synergie pour l'innovation décernés par le CRSNG.
J. David Miller | Ce que mes partenaires chez J.D. Irving, Limited, et moi avons été capables de faire au fil des ans est de poser la question : « Peut-on produire des arbres plus tolérants à la tordeuse des bourgeons de l’épinette? » |
---|---|
Greg Adams | La tordeuse des bourgeons de l’épinette est l’insecte le plus nuisible de la forêt de conifères du Canada. Elle peut détruire de vastes étendues de forêts. Lorsque M. Miller nous a approchés en 1998 avec l’idée de peut-être accroître la tolérance des arbres que nous plantions, J.D. Irving s’était montrée très intéressée. |
J. David Miller | Certaines plantes vivent avec des champignons sans en ressentir d’effets. Les insectes et les arthropodes dans la nature mangent les champignons pour les protéines. Les champignons résistent en produisant des toxines afin de décourager les insectes de les manger. Donc, j’ai voulu faire l’expérience : peut-on réinfecter les semis d’arbre? Il s’agit simplement de prendre la nature et de la remettre dans la nature. Au bout de deux ans, on a pu dire : « Oui, c’est possible. » |
Greg Adams | Les entreprises sylvicoles produisent généralement de 13 à 20 millions semis d'épinette au cours d’une année. Tous les semis d'épinette que nous produisons aujourd’hui ont été inoculés avec diverses souches de ces champignons. On a investi des ressources substantielles pour faire avancer la science au point où elle en est aujourd’hui. Le laboratoire dans lequel nous filmons aujourd’hui a été établi précisément pour promouvoir davantage certains aspects des biosciences qui sont importants pour les activités de l’entreprise. |
J. David Miller | Cette collaboration est une réussite parce que les gens qui ont le plus de savoir pour faire pousser le type d’arbre qui m’intéressait dans la forêt acadienne ont participé aux travaux de manière active, et non passive, grâce à leur expertise. |