2 minutes avec David Blowes
Division des communications du CRSNG
2:35
le 17 février 2015
Dans le cadre d’une collaboration qui dure depuis 10 ans, une équipe multidisciplinaire, dont les membres proviennent de trois universités canadiennes, et des ingénieurs de la mine de diamant Diavik ont trouvé ce qui cause les déchets miniers et élaboré des méthodes pour prédire leurs effets sur l’environnement. De plus en plus d’entreprises minières un peu partout dans le monde adoptent les techniques mises au point par l’équipe afin de concevoir des stratégies d’atténuation plus rentables qui protègent mieux l’environnement. Cette équipe a gagné l'un des Prix Synergie pour l'innovation décernés par le CRSNG en 2014.
David Blowes | Nous menons des travaux en géochimie et en hydrogéologie environnementales. Nous étudions les répercussions des déchets miniers sur les systèmes écologiques. |
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Richard Amos | Il y a des mines en exploitation partout dans le monde. Les sociétés minières doivent toutes se préoccuper des risques environnementaux qu’elles créent. Les eaux qui s’écoulent des stériles sont parfois très acides. Si elles se retrouvaient dans un cours d’eau ou un lac, elles pourraient avoir de graves répercussions dans les écosystèmes dans ces plans d’eau. Mais si on gère les stériles de façon adéquate, alors il est possible d’atténuer grandement le risque. En réalité, ce projet les aide vraiment. Il leur permet d’atténuer le risque et d’exercer leurs activités en utilisant des méthodes plus respectueuses de l’environnement et aussi plus rentables. |
David Blowes | Les travaux que nous menons consistent surtout à développer un système de gestion qui protège l’environnement et qui peut servir d’exemple pour la gestion des déchets dans d’autres sites miniers aussi. Ce projet nous a vraiment permis de comprendre simplement la dynamique du système dans son ensemble. Nous comprenons beaucoup mieux la façon dont l’eau circule jusqu’aux stériles, l’interaction entre l’eau et les réactions chimiques qui se produisent dans les stériles. C’est vraiment un projet d’équipe. Nous sommes les porte-parole aujourd’hui, mais il y a des participants d’autres universités. Il y a aussi des gens d’organismes gouvernementaux, d’Environnement Canada et il y a Diavik. C’est Diavik qui a fourni l’équipement lourd, les camions et les rétrocaveuses et les « bulldozers » pour les travaux de construction. Ils ont aidé à superviser ces travaux et les ont prévus dans le plan de travail de la mine. Sans leur aide, nous n’y serions pas parvenus. Et la participation du CRSNG est vraiment importante. Ils nous ont apporté de l’aide, comme un appui pour les étudiants des cycles supérieurs et les déplacements pour aller sur le terrain. Ils nous ont permis d’assister à des conférences de monter des présentations, mais ça a été vraiment crucial pour le développement du projet dans son ensemble. |
Richard Amos | Plusieurs de nos étudiants travaillent dans l’industrie. Ils ont été embauchés par des cabinets d’experts-conseils au service de l’industrie et aussi par des organismes de réglementation gouvernementaux. |
David Blowes | Que les étudiants aient la possibilité de travailler dans le Nord sur un site minier en activité, c’est une chance formidable pour eux. Ils peuvent faire partie de l’équipe qui travaille sur le site et ils sont membres de l’équipe de recherche intégrée. Il y a donc des gens de différentes universités qui travaillent ensemble et peuvent ainsi s’inculquer l’un l’autre des compétences qu’ils n’auraient pu acquérir dans un seul établissement. |