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Le CRSNG présente 2 minutes avec
Claire Deschênes
Département de génie mécanique,
Université Laval, en partenariat avec le consortium en machines hydrauliques


Résumé

Titre de la vidéo

2 minutes avec Claire Deschênes

Auteur

Division des communications du CRSNG

Durée

2:54

Date de diffusion

le 17 février 2015

Description

Le Canada est l’un des grands producteurs mondiaux d’énergie hydroélectrique propre et renouvelable. Il est essentiel qu’il demeure à l’avant plan de la technologie hydroélectrique s’il veut être en mesure de répondre à la demande nationale grandissante d’énergie à l’aide d’une hydroélectricité efficace et durable. Pour ce faire, il doit moderniser la machinerie vieillissante et la technologie qui servent à produire l’hydroélectricité et ainsi améliorer le rendement et la fiabilité de l’équipement utilisé dans les centrales hydroélectriques. Le partenariat entre Mme Deschênes et le consortium en mahcines hydrauliques a permis à la chercheuse de remporter l'un des Prix Synergie pour l'Innovation de 2014 décernés par le CRSNG.


Transcription
Claire Deschênes

L’hydroélectricité au Canada représente 20 milliards $ par année pour l’économie canadienne. C’est aussi une énergie verte, l’hydroélectricité. Donc, c’est important de continuer à la développer, surtout dans un contexte où notre consommation d’électricité augmente. En fait, on a la chance au Canada d’avoir trois des plus grands fabricants et installateurs de turbines hydrauliques au monde, Voith Hydro, Andritz Hydro, Alstom Énergie, et Hydro-Québec, qui a le plus gros centre de recherche au monde sur l’hydroélectricité.

Anne-Marie Giroux

Quand on produit plus de 99 % de notre énergie à partir des turbines hydrauliques. C’est des machines extrêmement complexes. Vraiment, chaque fois qu’on a une nouvelle centrale, il y a une nouvelle turbine qui est conçue en fonction des caractéristiques spécifiques du site où elle va être installée. Pour mieux comprendre nos turbines hydrauliques et mieux les exploiter, on cherche à monter un véritable laboratoire virtuel qui nous permet d’analyser tout ce qui se passe dans les turbines sous différentes conditions auxquelles elles sont soumises.

Claire Deschênes

A l’université, notre mission en fait est de former des étudiants et de faire de la recherche peut-être un peu plus fondamentale. Donc, de temps en temps, nous même, on va travailler sur les codes de calcul numérique et on va faire des choses qui sont peut-être un peu plus en amont que ce qui existe dans l’industrie. L’industrie, elle d’un autre côté, a besoin de codes de calcul qui sont validés et qui sont calibrés, et en lesquels ils ont confiance. Donc, pour cela, on a besoin de mesures expérimentales qui sont faites en laboratoire. Les retombées les plus concrètes qu’on a actuellement au point de vue scientifique, c’est la création de deux cas tests, un pour le projet AxialT et un projet pour le BulbT, qui sont en fait des bases de données qui ont une valeur extraordinaire.

Anne-Marie Giroux

Les données expérimentales sont essentielles, mais sont extrêmement rares. Donc, c’est sûr qu’on va exploiter ces bases de données-là pendant très longtemps pour notre équipe directement dans le but d’améliorer nos méthodes de simulation. Maintenant, l’amélioration de nos méthodes de simulation va nous conduire à des retombées plus concrètes à Hydro-Québec Production. En fait, Hydro-Québec a vraiment une culture d’innovation ouverte. On travaille beaucoup avec l’externe. On est convaincu que ça nous permet d’aller augmenter notre capacité de réalisation puis d’accélérer les processus d’innovation.

Claire Deschênes

Finalement, aujourd’hui, on obtient un centre de recherche mondialement reconnu sur les turbines de basse chute et de grande taille.

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