Je pense que la façon dont les humains interagissent avec les processus automatisés sera un sujet d’un énorme intérêt. Je crois qu’il en sera question dans pratiquement toutes les industries.

On s’intéresse beaucoup actuellement aux nouvelles technologies, à l’intelligence artificielle, à l’apprentissage machine et aussi à la robotique, et on se demande souvent si ces technologies risquent de nous faire perdre nos emplois.

Les travaux de recherche que je mène permettent de déterminer où l’on veut tracer la ligne entre l’automatisation et la composante humaine, pour trouver le degré d’automatisation qui sera ultimement bénéfique à un haut niveau.

Je crois que les meilleures interfaces seront celles qui font un peu appel à l’humain mais aussi à la machine de sorte qu’on puisse tirer parti de ce que l’ordinateur fait mieux, tout en misant aussi sur les compétences et la créativité de l’humain.

À mesure que les technologies évoluent, nos façons d’apprendre changent aussi. Nous avons constaté qu’il y a des éléments que l’on peut ajouter à une interface pour inciter doucement les utilisateurs à changer leurs comportements et les amener au prochain niveau de performance.

Nous avons mené des projets où nous avons proposé, en contexte, d’autres façons de faire d’autres commandes ou d’autres fonctions que l’utilisateur pourrait vouloir utiliser pour, petit à petit, progresser dans sa courbe d’apprentissage.

Chaque fois que la technologie évolue, nous avons l’occasion de prendre du recul, de réfléchir à l’incidence de ce changement sur notre vie et, pour moi, de voir comment cela pourrait changer notre façon d’apprendre et nous aider à nous améliorer.