Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
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Lauréate actuelle - 2010

Haley M. Sapers

Au niveau du doctorat
Géologie
The University of Western Ontario

Haley M. Sapers
Haley M. Sapers

Habituellement, les météorites sont associés à la destruction qu’ils peuvent causer sur une planète. Mais les travaux de recherche réalisés par Haley Sapers, une étudiante diplômée de la University of Western Ontario, en révèlent un peu plus sur le rôle surprenant qu’ils jouent dans le développement de divers organismes, et ce, peut être même dès le début de la vie sur Terre.

Mme Sapers réalise ses travaux à l’aide du Prix d’études supérieures André Hamer de 2010 du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Elle s’appuie sur la théorie voulant que les microbes puissent littéralement manger du verre pour survivre. Ces travaux ont à leur tour des retombées sur une autre théorie : celle qui veut que la vie soit issue des champs géothermiques sous marins – les zones d’eau chaude où la vie microbienne a pu se développer. De récents travaux de recherche laissent à penser que les impacts de météorites auraient produit l’énergie qui a alimenté les champs géothermiques, les transformant en oasis pour les organismes biologiques.

Mme Sapers veut approfondir ces théories. Elle étudiera des échantillons provenant du cratère d’impact du Ries en Allemagne, une formation datant de 15 millions d’années qui contient du verre ayant été modifié par un champ géothermique issu de l’impact. Ce verre a une « texture tubulaire altérée » qui, dans d’autres verres naturels sous marins, est un indicateur d’activité biologique.

Mme Sapers étudiera les caractéristiques chimiques, morphologiques et minéralogiques de l’altération tubulaire du verre du cratère de Ries. Elle pourra ainsi déterminer si la texture est d’origine biologique – ce qui n’a jamais été fait dans un cratère d’impact.

Les travaux de Mme Sapers pourraient accroître considérablement nos connaissances sur les effets bénéfiques des impacts de météorites. Non seulement elles aideront à comprendre les premières formes de vie qui sont apparues sur Terre, mais elles pourraient aussi contribuer à déterminer s’il y a de la vie sur d’autres planètes, comme Mars.