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Marc Lalande croit au potentiel des jeunes Autochtones. Il leur donne de bonnes occasions d’être fiers d’eux-mêmes et de viser plus haut. Il est convaincu que chacun d’entre eux mérite une chance de développer ses compétences scientifiques et de devenir un leader dans sa communauté et sa nation.
Grâce à des activités comme l’Expo-Sciences Autochtone (ESA) Québec, qui s’adresse aux élèves qui fréquentent une école située dans une communauté des Premières Nations ou Inuite du Québec, M. Lalande propose à ces jeunes une vitrine unique des sciences. Les participants s’inspirent souvent de leur héritage culturel et découvrent en même temps que leurs ancêtres étaient des scientifiques à leur façon. Par ailleurs, M. Lalande a élaboré un atelier sur la planification d’une expo-sciences pour mieux outiller les enseignants ainsi qu’un programme de mentorat pour les élèves et les enseignants.
M. Lalande croit sincèrement que les partenariats sont la clé du succès de la promotion des sciences. Il a établi des liens avec des organisations privées, publiques et du milieu scolaire autochtone, notamment le Conseil en éducation des Premières Nations, la Commission scolaire crie, la Kativik Ilisarniliriniq (commission scolaire du Nunavik) et l’Institut Tshakapesh. Le Réseau Technoscience, un des partenaires de M. Lalande et promoteur de l’Expo-sciences Hydro-Québec, a invité les grands gagnants de l’ESA-Québec à l’Expo-sciences internationale du MILSET qui aura lieu aux Émirats arabes unis en septembre prochain. Il s’agit d’une belle occasion pour de rayonner le talent des jeunes autochtones ailleurs dans le monde.
M. Lalande est membre fondateur de l’Association québécoise autochtone en science et en ingénierie (AQASI) et il en est l’actuel président-trésorier. Depuis plus de 19 ans, il consacre temps et énergie à la formation de bénévoles et à la recherche de partenaires pour inspirer de jeunes autochtones à faire des sciences leur passion et leur carrière.
L’Institut des sciences environnementales du fleuve Saint Laurent (l’Institut) est au cœur non seulement des activités de régénération du fleuve Saint Laurent à Cornwall (Ontario), mais aussi des activités de sensibilisation de milliers d’élèves au monde fascinant des sciences.
Après l’attribution de la désignation de « Secteur préoccupant » au fleuve Saint Laurent en raison de la contamination et de la mauvaise qualité de l’eau, l’Institut a été créé pour en rétablir la santé. Ce faisant, il a intégré des chercheurs, des partenaires, des jeunes et la communauté à sa démarche de changement environnemental.
Comme le fleuve Saint Laurent est un laboratoire naturel, l’Institut offre des programmes d’éducation scientifique amusants tout en réalisant des travaux de recherche pratique sur le terrain avec de véritables scientifiques. En montrant aux jeunes l’enthousiasme que suscite une découverte scientifique, il les encourage à envisager une carrière en sciences.
Voici deux des grands objectifs de l’Institut en matière d’éducation : accroitre la participation des filles, des jeunes femmes et des jeunes Autochtones et établir davantage de partenariats avec les Autochtones. L’Institut collabore avec les Mohawks d’Akwesasne, l’un de ses partenaires fondateurs, et accepte leurs croyances traditionnelles. Il favorise ainsi une plus grande appréciation des connaissances traditionnelles des Autochtones dans tous ses programmes.
Grâce à ses travaux de régénération du fleuve Saint Laurent, l’Institut améliore et transforme les connaissances des gens sur l’eau et leur fait prendre conscience de l’importance de cette ressource naturelle précieuse pour notre avenir. En utilisant la science comme outil de sensibilisation, il suscite de l’intérêt pour nos écosystèmes fluviaux. Il incite les jeunes à envisager leur avenir dans un domaine passionnant et incite les citoyens à faire des choix qui favorisent le respect et la conservation de cette ressource naturelle précieuse.
Rêver, oser, réaliser. Voici des mots exemplaires qui inspirent Edna Dach, cette ancienne enseignante qui a toujours voulu partager sa passion pour la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). Mme Dach continue de faire du bénévolat pour accroitre la sensibilisation aux sciences et ses interventions ont une incidence considérable partout en Alberta.
Au fil des ans, Mme Dach a partagé son amour et sa passion pour les sciences avec les scientifiques éventuels des prochaines générations en soulignant la nécessité d’attirer davantage de femmes dans les disciplines des STIM. Son travail bénévole continue d’inciter les jeunes Canadiens à considérer les sciences, non pas comme une simple matière scolaire obligatoire, mais comme un monde fascinant à explorer.
Au début des années 1990, Mme Dach a lancé la Young Scientists Conference pour les élèves de la région d’Edmonton. Ces conférences, toujours offertes aujourd’hui, proposent aux élèves du premier cycle du secondaire de participer à une journée passionnante où ils peuvent explorer les disciplines des STIM et les découvrir sous un nouveau jour grâce à des conférenciers enthousiastes, à des expériences pratiques et à d’autres activités.
Ayant déjà été guide, Mme Dach a aussi fait du bénévolat dans le mouvement des Guides tout au long de sa carrière en jouant de nombreux rôles axés sur la sensibilisation aux sciences. Ce mouvement lui a donné l’occasion de promouvoir les carrières en STIM auprès des filles et des jeunes femmes. Elle a publié des articles, comme « Computer Literacy – It’s a Girl Thing » et « Science Matters », dans la revue Canadian Guider. Elle a aussi organisé des séances de formation et des camps dont le thème central était les STIM.
Mme Dach a aussi encouragé la présence des femmes en sciences à l’extérieur du mouvement des Guides. Elle a travaillé avec l’organisme Women in Scholarship, Engineering, Science, and Technology, l’aidant à organiser les conférences annuelles Choices, qui réunissent des centaines de filles de 6e année à la University of Alberta pour participer à une journée d’activités liées aux STIM. Elle a aussi collaboré avec le Northern Alberta Institute of Technology dans le cadre de l’initiative Women in Technology and Trades, dont le but est de recruter des femmes à l’Institut.
Les mathématiques sont trop souvent considérées comme un domaine intimidant qui n’est pas à la portée du commun des mortels. Jean-Marie De Koninck, professeur de mathématiques à la retraite de l’Université Laval, a travaillé fort pendant des décennies pour démystifier les mathématiques et montrer leur importance.
Ses efforts ont commencé en 2000 avec l’émission de télévision C’est mathématique! Conçue et animée par M. De Koninck, cette émission était pour lui un moyen idéal de vulgariser les mathématiques. Son nouvel auditoire lui a permis de continuer de promouvoir les mathématiques et les sciences dans les médias et d’être invité à donner une multitude de conférences.
En 2005, M. De Koninck a créé une deuxième initiative, Sciences et mathématiques en action, qui lui a permis de mettre en place de nombreux projets novateurs pour faire la promotion des mathématiques et des sciences auprès des jeunes, notamment des pièces de théâtre ludiques et humoristiques traitant de concepts scientifiques et mathématiques. Il a aussi créé, dans le cadre de cette initiative, le projet du jeu multimédia en accès libre Math en jeu.
M. De Koninck a aussi écrit plusieurs livres pour montrer que les mathématiques peuvent être amusantes et qu’elles sont accessibles. Dans toutes ses activités de promotion des mathématiques, il s’est employé à montrer la dimension humaine de l’équation : les mathématiques ont été créées par les humains, sont enseignées par les humains et sont utilisées par les humains.
En 1994, un nouveau module sur les questions environnementales a été ajouté au programme de la 9e année en Alberta. Des enseignants en sciences ont alors pensé que ce module serait beaucoup plus intéressant si les élèves sortaient de l’école. Un beau jour de novembre, vêtus pour affronter la neige, ils ont fait une randonnée jusqu’à la rivière Bow pour mettre leur idée à l’épreuve : demander aux élèves de participer à l’étude des rivières de l’Alberta en les descendant dans un canot pneumatique qui transporte du matériel de laboratoire pour réaliser des expériences scientifiques. Le RiverWatch Institute of Alberta et son programme d’études sur le terrain sont nés de cette aventure.
Au fil des ans, le groupe initial de 90 élèves a grossi; il y a maintenant plus de 10 000 élèves qui participent chaque année. « Il ne s’agit pas simplement d’assister à une démonstration ou à une conférence; les élèves sortent pendant toute une journée pour participer activement à de véritables expériences scientifiques », explique le directeur administratif et membre fondateur du RiverWatch Institute Cal Kullman. Accompagnés de guides de rivière expérimentés, les élèves parcourent 10 kilomètre dans de grands canots pneumatiques et tentent de répondre à une question essentielle : quel est l’état de santé de notre rivière?
Pendant les centaines d’excursions qui ont lieu chaque année, les guides de rivière animent des discussions sur divers sujets tels que la qualité de l’eau, l’écologie du littoral et les répercussions des activités humaines. À chaque excursion, les élèves s’arrêtent à deux sites où ils réalisent des analyses de biologie et de chimie de l’eau. Quand c’est possible, ils visitent une usine locale de traitement des eaux usées pendant l’heure du repas. De retour à l’école, ils utilisent les méthodes scientifiques qu’ils ont apprises pour analyser leurs données et évaluer la santé de la rivière.
La réaction enthousiaste des élèves, des enseignants et des parents a mené à l’élaboration d’un autre projet appelé CreekWatch. Il ne s’agit pas ici d’excursions en rivière, mais d’un programme communautaire de surveillance de l’environnement où des adultes bénévoles testent la qualité de l’eau et l’effet des eaux pluviales sur les ruisseaux urbains locaux. Les données recueillies servent à rédiger un rapport annuel publié la Journée mondiale de l’eau.
L’ONWiE représente une collaboration novatrice unique entre les seize écoles et facultés de génie et de sciences appliquées de l’Ontario. Le mandat de ce réseau est de travailler en collaboration pour favoriser la participation des femmes dans les domaines de l’ingénierie en aidant les ingénieures et les étudiantes en génie. Depuis 11 ans, il met sur pied des programmes de sensibilisation et établit de pratiques exemplaires cruciales à la diffusion de messages positifs qui incitent les jeunes filles à faire carrière dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).
Le réseau, alors présidé par Valerie Davidson, a vu le jour en 2005 pour répondre au besoin de mettre en commun les ressources des écoles et des facultés de génie et de sciences appliquées et de régler le problème persistant de la sous‑représentation des femmes en génie. La présidente actuelle est Mary Wells, professeure au Département de génie mécanique et de mécatronique et directrice adjointe à la sensibilisation à la University of Waterloo.
En octobre 2005, l’ONWiE a lancé son programme phare de sensibilisation intitulé GÉNiales, les filles!, une activité annuelle d’une journée qui se déroule dans l’ensemble de la province et qui vise à faire découvrir aux jeunes filles de la septième à la dixième année et à leurs parents la profession d’ingénieure et la diversité des emplois dans le domaine de l’ingénierie. Aujourd’hui, ce programme est considéré partout au Canada comme un important programme de sensibilisation; il est mis en œuvre dans quatre autres provinces.
En 2011, l’ONWiE a lancé la journée des Guides qui permet aux Guides (de la quatrième à la sixième année) et aux Pathfinders (de la septième à la neuvième année) de passer une journée avec des membres du réseau pour obtenir leur écusson « Ingénierie, sciences et technologie ». Au début de 2015, il a lancé le programme ALLEZ CODER LES FILLES, qui s’adressent aux étudiantes en génie logiciel et en génie informatique. Jusqu’à maintenant, ce programme de sensibilisation a été offert dans 11 universités et collèges, et près de 1 000 jeunes filles de la septième à la onzième année y ont participé.
Pour plus de renseignements sur l’ ONWiE
Jeremy McNeil participe activement à différentes activités de sensibilisation aux sciences depuis plus de quarante ans. Ce professeur éminent du Département de biologie de la Western University enseigne l’écologie comportementale et chimique des insectes.
Son désir de sensibiliser le public découle d’un incident qui a eu lieu il y a de cela plusieurs années : alors qu’il montrait une chenille (sphinx de la Caroline) qu’il avait trouvée dans son jardin au fils de sept ans de son voisin, l’enfant a regardé fixement la chenille pendant une minute, puis l’a écrasée dans la paume de sa main. Quand M. McNeil lui a demandé pourquoi il avait fait cela, le garçon a répondu que les insectes ne sont pas gentils. Depuis ce jour, le professeur tente non seulement d’éduquer le public au sujet des insectes (avec l’espoir de réduire l’utilisation des insecticides), mais aussi de lui faire réellement aimer le monde naturel qui nous entoure.
M. McNeil a fait des présentations à des enfants de tous les âges et de tous les milieux en se rendant dans les écoles et en participant à des activités régionales ou nationales organisées par des groupes tels que Scouts Canada et Guides du Canada. Il s’est aussi adressé à des publics étrangers, notamment de l’Australie, de l’Angleterre, de la France, de la Thaïlande, de Taiwan et des États‑Unis. Ce biologiste renommé a donné de nombreuses entrevues en français et en anglais à la radio et à la télévision et a contribué à la préparation d’émissions scientifiques pour ces deux médias.
Compte tenu de la réputation de « M. Bibitte » dont il jouit dans le réseau scolaire du Québec, M. McNeil était la personne idéale pour écrire un livre qui explique aux enfants comment devenir chercheur. Par la suite, la revue Nature l’a invité à faire la critique de divers livres de science destinés à de jeunes enfants.
M. McNeil s’adresse également au grand public en faisant des présentations devant les membres de clubs de jardinage et de découverte de la nature. En outre, il trouve le temps de discuter avec des agriculteurs et des exterminateurs de sujets généraux tels que les solutions de remplacement aux pesticides utilisés pour la lutte antiparasitaire ou les problèmes précis liés à différentes cultures. Ce passionné de photographie ajoute souvent ses propres photos dans ses présentations.
Elephant Thoughts Educational Outreach est une organisation caritative canadienne à vocation éducative qui a été fondée en 2002. Son objectif, à l’origine, était le développement international en Inde; il est maintenant de sensibiliser les communautés des Premières Nations et des Inuits à l’enseignement des sciences. Compte tenu de cette nouvelle orientation, l’organisation a travaillé en collaboration avec des enseignants de ces communautés pour élaborer des programmes novateurs dans les buts suivants :
Ces initiatives aident les jeunes à acquérir des compétences scientifiques et techniques et à se préparer à la vie quotidienne. Ces compétences peuvent accroître leur volonté d’entreprendre une carrière dans le Nord et les préparer à ces carrières, notamment dans le secteur minier, le secteur public et le secteur des sciences de l’environnement.
Les communautés des Premières Nations et des Inuits ont clairement besoin de programmes intéressants, interactifs et durables pour lutter contre les faibles taux d’obtention de diplômes qui résultent de l’absence de programmes d’enseignement adéquats, épanouissants et inspirants. De nombreux enfants ont un retard de deux à trois ans sur leurs pairs non autochtones et se font distancer dans les examens normalisés, par exemple, l’examen provincial de sciences et de mathématiques du Québec. Cependant, grâce au soutien donné par l’entremise des programmes de sciences et de mathématiques uniques d’Elephant Thoughts, les taux d’obtention de diplômes ont augmenté par un facteur de presque 10 dans la commission scolaire crie du nord du Québec, passant de 1,7 % à 15,6 % en trois ans.
En outre, Elephant Thoughts invite les aînés de la communauté à participer aux programmes d’apprentissage et à transmettre leurs connaissances traditionnelles. Cette combinaison des riches ressources des connaissances autochtones traditionnelles et de la science occidentale contribue à établir des liens entre les Premières Nations et les Inuits et les autres Canadiens afin de favoriser la diversité et la découverte au profit de tous.
La philosophie d’Elephant Thoughts est qu’il faut « apprendre à un homme à pêcher plutôt que de lui donner un poisson ». Dans tous ses programmes, l’organisation s’efforce d’accroître la capacité de la communauté locale à être autonome et à offrir son propre programme de sciences de façon efficace. Elle joue un rôle d’intervenant et de partenaire, appuyant les communautés et collaborant souvent avec d’autres organisations et organismes de bienfaisance qui y sont déjà à l’œuvre. À ses yeux, la science est un catalyseur pour enseigner l’autonomie et relier les communautés par l’entremise d’activités éducatives.
Site web du Elephant Thoughts (en anglais seulement)
Le colonel Chris Hadfield est un des scientifiques les plus connus au Canada. Astronaute de l’ère des médias sociaux, M. Hadfield a su tirer parti avec brio de plateformes mondiales comme YouTube et Twitter pour partager son enthousiasme à l’égard des sciences spatiales. Au cours des cinq mois qu’il a passés dans la Station spatiale internationale (SSI), il a affiché des microblogues à l’intention de ses abonnés du monde entier, a envoyé des photos saisissantes de la Terre et a affiché des vidéos sans pareilles sur YouTube qui ont permis à des millions de gens de mieux comprendre ce que peut être la vie dans l’espace.
Plusieurs de ses vidéos ont été enregistrées en direct au cours de séances avec des élèves de diverses écoles au Canada. Sa vidéo démonstrative bien connue qui explique ce qui se passe lorsqu’on tente d’essorer une serviette dans l’espace, par exemple, a été conçue par des élèves de la Lockview High School, à Fall River, en Nouvelle-Écosse. L’expérience a été menée pendant que quelque 1 200 élèves étaient à l’écoute.
Au moyen de points de vue personnels et d’anecdotes, le colonel Hadfield a répondu à des questions posées par des personnes d’un peu partout sur la planète, y compris des étudiants de la University of Waterloo et des élèves de la Chris Hadfield Public School, à Milton, en Ontario. Grâce à son intervention directe, tant les élèves que les enseignants de cette école se sont davantage intéressés aux sciences. L’intérêt qu’ils portent à l’environnement découle directement des commentaires du colonel Hadfield sur la manière dont les humains ont un effet sur la planète.
Le colonel Hadfield a également mené de nombreuses expériences scientifiques pendant qu’il était à bord de la SSI, dont un certain nombre avaient été conçues par des chercheurs canadiens.
Depuis son retour permanent sur la Terre, il a écrit des livres à succès, a fait de nombreuses tournées et s’est adressé à divers publics, des élèves de l’école primaire aux dirigeants d’entreprise.
Site Web personnel du colonel Hadfield (en anglais seulement)
Le Centre d’éducation en mathématiques et en informatique (CEMI) est l’organisme de vulgarisation et de promotion des mathématiques et de l’informatique le plus important et le plus connu au Canada. Hébergé par la University of Waterloo, il rejoint des millions de Canadiens depuis 1963 et ses activités visant à stimuler l’intérêt des jeunes pour les mathématiques et l’informatique et à renforcer leurs capacités dans ces domaines sont couronnées de succès.
Chaque année, des élèves du monde entier participent aux concours de résolution de problèmes mathématiques et informatiques organisés par le CEMI. En 2013-2014, plus de 200 000 élèves se sont inscrits aux concours dans près de 3 000 écoles au Canada et dans 65 autres pays. Ces concours encouragent les jeunes les plus brillants, favorisent la discussion et cultivent l’intérêt des élèves pour les sciences, la technologie, le génie et les mathématiques (STGM) en les aidant à renforcer leurs habiletés en mathématiques. Le CEMI organise également des ateliers en personne et des visites dans les écoles, ce qui permet aux jeunes de mieux apprécier les mathématiques et l’informatique et les amène à envisager d’étudier ou de faire carrière dans le domaine des STGM.
La collaboration avec les professeurs de mathématiques et les pédagogues dans ce domaine est également une priorité du CEMI. D’ailleurs, un programme de maîtrise en mathématiques pour enseignants offert en ligne depuis 2010 donne aux professeurs de mathématiques l’occasion de poursuivre leurs études et d’améliorer leurs connaissances et leur compréhension dans cette matière. Par l’entremise de ses activités de soutien et de perfectionnement professionnel, le CEMI établit des liens avec les enseignants et les aide à accroître leurs compétences en pédagogie des mathématiques; leurs élèves profitent ainsi d’un enseignement enrichi.
Le CEMI a des retombées bien au-delà du système d’éducation canadien. En effet, il encourage également le public à s’intéresser aux mathématiques et à l’informatique grâce au matériel d’apprentissage qu’il offre gratuitement en ligne. En 2013-2014, ces ressources Web ont été consultées près de cinq millions de fois. Des millions de personnes bénéficient de ce centre qui influence énormément les mathématiques et l’informatique au Canada.
Le CEMI recevra 25 000 $ pour financer de futures activités de promotion des sciences.
Si l’on demandait à Brock Fenton de nommer sa chauve-souris préférée, il dirait que sa réponse varie d’un jour à l’autre. Pour lui en tant que scientifique, chaque jour est plus passionnant que le précédent; les expériences enrichissantes se succèdent constamment.
Pendant des années, M. Fenton a canalisé sa soif d’apprendre sur les chauves-souris en trouvant de nouvelles façons de les faire connaître aux autres. Par exemple, il se sert de boîtes de pizza pour enseigner aux enfants les habitudes alimentaires de cet animal. Une chauve-souris qui allaite ses petits ingurgite chaque nuit l’équivalent de son poids. Pour montrer aux enfants à quoi cela correspond, il emploie l’image d’une fillette de quatre ans debout à côté d’une pile de boîtes de pizza équivalant à son poids : la pile s’élève jusqu’à ses oreilles.
Tout au long de sa carrière, M. Fenton a donné des cours sur les chauves-souris à des biologistes et à des agents de protection de la nature partout au Canada et à l’étranger. Il a reçu plusieurs subventions à la découverte du CRSNG pour étudier l’écologie comportementale des chauves-souris et ses recherches lui ont valu de nombreux prix. M. Fenton est notamment membre honoraire à vie de la Société canadienne de zoologie. Pourtant, il a toujours trouvé de la plus haute importance que tout le monde, et pas seulement les professionnels, comprenne l’incidence des sciences sur sa vie. Il a d’ailleurs publié sept livres sur les chauves-souris qui s’adressent à des non-professionnels ainsi que 27 publications d’intérêt général.
M.Fenton a à cœur de montrer à son auditoire l’importance et la diversité du monde naturel. Mammifères volants nocturnes possédant de nombreuses caractéristiques uniques, les chauves-souris donnent au public une bonne idée de la diversité de la nature. Ces petites créatures ailées offrent incontestablement un bon moyen d’aider les gens à comprendre l’incidence de la science sur leur vie. Par exemple, la recherche sur les chauves-souris a débouché sur des découvertes et des innovations inattendues, comme un médicament en cours de développement pour les victimes d’accident vasculaire cérébral. Ce médicament, qui découle de l’étude des chauves-souris vampires, tire parti des substances chimiques que celles-ci utilisent pour éliminer les caillots dans le sang dont elles se nourrissent.
Maintenant à la retraite de l’enseignement, M. Fenton encourage la promotion des sciences auprès de la prochaine génération de scientifiques. En tant que mentor, il apprend aux étudiants les secrets d’une promotion des sciences efficace : langage simple, anecdotes personnalisées et enthousiasme communicatif. Selon lui, on se souvient davantage des histoires personnelles concernant la recherche que d’un compte rendu impersonnel que d’autres scientifiques ont fait. Un ancien étudiant de Brock Fenton qui travaille maintenant pour la chaîne Discovery affirme que c’est l’exemple de son professeur qui a suscité sa passion pour la biologie. Nombre d’étudiants peuvent en dire autant.
Contrairement aux générations de Canadiens précédentes, la plupart des jeunes, de nos jours, ont très peu d’expérience concrète sur une ferme en exploitation. C’est particulièrement le cas en milieu fortement urbanisé, comme à Vancouver. Ainsi, de nombreux enfants grandissent sans connaître la provenance de la nourriture, les conséquences de leurs choix alimentaires sur l’environnement et leur santé, et les difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs.
C’est cette situation qui a inspiré l’Intergenerational Landed Learning Project, projet qui a remporté un Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2013. Ce projet repose sur une approche intergénérationnelle novatrice de la culture des aliments et rend la science accessible et intéressante pour les jeunes de tous les âges et de tous les milieux socioéconomiques. Les groupes ciblés sont les nouveaux arrivants, les jeunes issus de familles à faible revenu, les jeunes autochtones et les filles.
Établi sur une ferme en exploitation située sur le campus de la University of British Columbia, le projet a été lancé en 2002 par les professeures Jolie Mayer‑Smith et Linda Peterat. Dans le cadre de son programme phare, des groupes d’enfants de 8 à 13 ans sont jumelés à des jardiniers bénévoles. Ensemble, ils consacrent 10 à 12 jours de l’année scolaire à la science « appliquée » du jardinage. Les participants cultivent des aliments tout en acquérant des notions d’écologie des sols, de botanique, de problèmes environnementaux, de nutrition et de santé.
Le projet s’est mis à prendre de l’ampleur en 2005 avec l’organisation de camps d’été, puis, en 2008, un programme satellite a été mis sur pied à l’Okanagan Science Centre, à Vernon, en Colombie‑Britannique. La toute dernière initiative dans le cadre de ce projet consiste en un programme d’intervention de six semaines visant les jeunes de la ville âgés de 13 à 18, à Vancouver. Ceux‑ci cultivent des aliments de façon durable à leur école et dans leur collectivité. Ce programme instille chez les jeunes un intérêt pour la science du sol et la botanique tout en les encourageant à faire carrière dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
Depuis ses débuts, l’ Intergenerational Landed Learning Project a suscité la participation de plus de 2 000 jeunes et 700 bénévoles et attiré 35 000 visiteurs dans son site Web (en anglais). Le projet présente la science du jardinage à des jeunes et à des adultes de tous horizons et leur donne une nouvelle perspective sur les plans communautaire et personnel. D’ailleurs, le modèle intergénérationnel novateur du projet, qui intègre le mentorat, est adopté par d’autres éducateurs et donne lieu à la création de programmes semblables en milieu scolaire et communautaire ailleurs au Canada et à l’étranger. Les enseignants considèrent le projet comme une occasion unique d’appliquer la science et d’intervenir auprès d’élèves qui manquent de motivation et qui ne réussissent pas bien à l’école. Pour certains enseignants, le projet s’avère une révélation, car il leur inspire de nouvelles méthodes d’enseignement qui les aident à entretenir et à renforcer l’apprentissage dynamique qui s’opère dans le jardin.
Lorsque Normand Voyer a commencé sa carrière comme professeur de chimie à l’Université de Sherbrooke en 1988, un grand nombre de ses étudiants avaient été très impressionnés par son enthousiasme pour l’enseignement et son désir de leur transmettre sa passion pour les sciences. Aujourd’hui, certains de ces étudiants sont stupéfaits de voir jusqu’où ces qualités l’ont amené. Son désir de mieux faire connaître la chimie au public a contribué à l’établissement de toutes nouvelles normes en ce qui concerne cette activité et, au fil des années, il a redoublé d’énergie et d’imagination.
Il monte d’abord des expositions destinées aux jeunes en collaboration avec le Musée de la nature de Sherbrooke. Peu de temps après, il met sur pied un colloque de chimie à l’intention des étudiants de premier cycle qui, encore aujourd’hui, a lieu chaque année, et en 2005, il lance les 24 heures de la chimie, un événement d’une journée beaucoup plus ambitieux qui consiste en un marathon d’activités telles que des séances en laboratoire pour les jeunes qui sont très prisées, des films sur la chimie, un « spectacle de magie » chimique et un éventail d’activités sociales et sportives.
Il crée La Caravane Défi-Chimie, un laboratoire de chimie mobile qui se déploie dans les écoles secondaires du Québec et nourrit l’esprit intempestif des jeunes grâce à la « science rapide » qui les met au défi de transformer une série d’instructions en une expérience pratique en quelques minutes.
Pour l'Année internationale de la chimie en 2011, il élabore Attraction chimique, une activité itinérante inédite qui a sensibilisé jusqu’à maintenant plus de 400 000 jeunes et moins jeunes à l’importance de la chimie dans la vie de tous les jours au moyen de diverses activités : de la de cuisine moléculaire à l’enquête judiciaire.
Les activités de sensibilisation menées par M. Voyer, qui est professeur de chimie à l’Université Laval, semblent avoir donné des résultats concrets : le nombre de nouvelles inscriptions au programme de chimie de premier cycle a atteint des niveaux records, En fait, certains de ses anciens étudiants attribuent leur carrière en chimie à l’influence qu’il a exercée sur eux. Son influence sur le campus est manifeste; par ailleurs, il participe régulièrement à des émissions de radio dans le cadre desquelles il vulgarise la chimie pour un vaste auditoire. En outre, il donne des conférences afin d’améliorer la perception du public à l’égard du domaine.
Trouver comment expliquer des questions complexes de façon compréhensible et pertinente est un défi constant en raison de l’évolution continue de la science et de la technologie.
Thomas (Tom) Keenan, lauréat du Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2012 et professeur à la University of Calgary, a motivé et incité ses étudiants, ses collègues et le grand public à s’intéresser véritablement à la science et à poser des questions pertinentes.
À titre de professeur, de conférencier professionnel, de communicateur et de journaliste en technologie, M. Keenan a fait la promotion des sciences et de la technologie auprès des Canadiens de tous les âges au moyen de chroniques dans des journaux et des magazines, ainsi qu’au moyen de sa participation à des entrevues à la radio et à la télévision. Ses explications claires et divertissantes des enjeux relatifs à la sécurité informatique, à la portée sociale de la technologie et à l’utilisation de la technologie en éducation ont aidé les gens à comprendre des problèmes complexes et l’effet qu’ils peuvent avoir sur leur vie et la société.
Sa passion pour l’enseignement des sciences a amené ce professeur, considéré par ses étudiants comme « branché », à fonder et à diriger le programme Shad Valley Calgary. Pendant 24 ans (de 1984 à 2008), M. Keenan a proposé aux élèves prometteurs du secondaire des expériences d’apprentissage pratique liées aux sciences. Ses travaux ont encouragé d’innombrables jeunes Canadiens à poursuivre une carrière en sciences et en technologie.
Conserver l’intérêt et l’enthousiasme des jeunes pour les sciences peut s’avérer un véritable défi. Depuis son lancement, le projet Tomatosphère a inspiré plus de deux millions d’élèves. Il s’agit d’un projet de sciences pratiques dans le cadre duquel des jeunes de l’ensemble du pays font des expériences avec des graines de tomate qui ont été dans l’espace.
Lauréat d’un Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2012, le projet Tomatosphère a permis d’informer les élèves et de les éclairer sur la pertinence des sciences, non seulement en salle de classe, mais aussi dans notre monde et au-delà. Il y a plus de dix ans, Robert Thirsk, astronaute canadien, Michael Dixon, chercheur à la University of Guelph, et Ronald Thorpe, consultant du conseil scolaire du district de Toronto, se sont associés pour trouver comment améliorer les sciences liées à l’éducation spatiale au Canada. Le projet Tomatosphère est le fruit de leur travail.
Le projet a été lancé en 2001 à l’aide de graines qui avaient été apportées dans l’espace par l’astronaute canadien Marc Garneau. L’année suivante, il a reçu une subvention du programme PromoScience du CRSNG, qui a permis aux élèves de continuer à cultiver des tomates en vue d’aider les scientifiques canadiens à comprendre certains problèmes liés aux voyages et à l’agriculture dans l’espace. Quels sont les éléments essentiels à la vie dont ont besoin les plantes telles que les tomates pour pousser dans l’espace ou sur d’autres planètes?
Depuis, chaque année, les élèves reçoivent deux groupes de graines de tomate et comparent leurs taux de croissance afin de découvrir les éléments requis pour les missions spatiales, soit la nourriture, l’eau, l’oxygène et la consommation de dioxyde de carbone. La provenance des graines (celles qui ont été apportées dans l’espace ou exposées à un environnement spatial simulé et celles qui ne l’ont pas été) n’est révélée que lorsque les résultats des expériences sont affichés dans le site Web du projet Tomatosphère. Onze ans plus tard, ces résultats aident toujours les scientifiques canadiens à comprendre les défis de l’agriculture spatiale et les effets des voyages dans l’espace sur les systèmes biologiques.
L’apprentissage scientifique est plus efficace lorsqu’il s’effectue dans un environnement pratique et amusant. Cette philosophie simple guide les efforts d’enseignement et de promotion des sciences de Gordon Gore depuis plus de cinq décennies.
En plus d’être lauréat d’un Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2011, M. Gore compte de nombreuses autres réalisations à son actif. Il a notamment inspiré d’innombrables élèves, est l’auteur de manuels, de manuels de référence et de livres scientifiques d’intérêt général et a créé un centre des sciences très populaire à Kamloops, en Colombie-Britannique.
L’influence de M. Gore dans le milieu de l’enseignement des sciences se fait sentir bien au-delà des salles de classe du secondaire où ses démonstrations interactives et engageantes aident les élèves à apprécier et à comprendre la physique et d’autres sciences. Les élèves et les enseignants de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario profitent de ses manuels et de ses ressources pédagogiques. Ses idées innovatrices sur l’enseignement des sciences, qui comprennent des expériences et des démonstrations de laboratoire, ont fait l’objet d’un grand nombre d’articles. Et les cours que M. Gore donne à la University of British Columbia ont permis à d’autres professeurs de sciences de profiter de son expérience.
Mais son enthousiasme, son humour et son dévouement se sont peut-être fait le plus sentir par l’entremise du BIG Little Science Centre, dont les activités ont commencé en 2000 pour remplacer une exposition itinérante pour laquelle M. Gore utilisait son camion et qui a depuis évolué pour devenir une installation de 8 000 pieds carrés qui a attiré 15 000 visiteurs l’année dernière. Conformément au but de M. Gore, qui consiste à rendre les sciences divertissantes, accessibles et pratiques, le centre aide les visiteurs à se trouver une passion pour les sciences grâce à des camps, des stations expérimentales, des clubs et des expositions itinérantes.
Parmi les autres prix et distinctions que M. Gore a reçus, mentionnons le Outstanding Science Teacher of the Year Award de la BC Science Teachers’ Association, le Four Way Test Award du club Rotary, le BC Community Achievement Award, le Lifetime Achievement Award de BC Association of Physics Teachers, le Eve Savory Award for Science Communication et un doctorat honorifique de la Thompson Rivers University.
Les membres des groupes sous-représentés doivent souvent surmonter des obstacles lorsqu’ils choisissent de faire carrière en sciences et en technologie. Depuis 1991, Visions of Science Network for Learning (VoSNL) travaille à faire tomber ces obstacles et à accroître les possibilités pour les jeunes marginalisés de la région de Toronto, dont bon nombre sont de descendance canado-africaine, ainsi que pour les jeunes des milieux à faible revenu.
VoSNL a remporté un Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2011 pour son travail, qui comprend des initiatives qui favorisent la sensibilisation aux sciences, ouvrent la porte à de nouvelles possibilités de carrière et font connaître les contributions à l’innovation faites par des personnes de descendance africaine.
Le programme phare du groupe offre aux élèves de la 4e à la 8e année une occasion de participer à des clubs scientifiques communautaires. Recrutant principalement ses membres parmi les résidents des quartiers où se trouvent des logements sociaux, il réunit des bénévoles et des élèves une fois pas semaine afin de les faire participer à des activités spéciales et de leur faire mener des expériences, et offre des mentors et des modèles. Les participants sont également encouragés à contribuer à une exposition scientifique annuelle conçue pour faire acquérir de la confiance en soi et servir de tremplin pour participer à d’autres expositions scientifiques.
Sous la direction du fondateur et directeur général, Francis Jeffers, VoSNL a profité de partenariats avec d’autres organisations pour faire mieux connaître les questions concernant les groupes minoritaires et pour développer une culture scientifique locale. Par exemple, une collaboration avec la University of Toronto a permis d’élaborer des cours de sciences pour des camps d’été en ville, une collaboration avec la Ryerson University permet à des mentors provenant d’établissements postsecondaires qui sont spécialisés dans diverses disciplines de travailler dans un réseau de clubs scientifiques, et un partenariat avec la section locale de la National Society of Black Engineers permet de tenir un débat annuel entre les universités et les collèges.
Pour Geoff Rayner–Canham, enseigner aux élèves les merveilles de la chimie signifie aussi faire des découvertes géographiques. En effet, il a parcouru plus de 25 000 kilomètres pour se rendre dans des écoles de Terre-Neuve-et-Labrador, du Québec côtier et même du Nunavut.
Ces efforts ont valu à M. Rayner–Canham le Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2010 dans la catégorie lauréat individuel.
Ce défenseur dévoué de l’apprentissage des sciences enseigne au campus Grenfell de la Memorial University of Newfoundland. Souhaitant motiver davantage de jeunes gens à l’extérieur du campus, M. Rayner–Canham a entrepris en 1978 des activités de sensibilisation à la chimie. Il a élaboré un exposé sur l’omniprésence de la chimie (Chemistry is Everywhere!). Il le présente chaque année au printemps dans l’amphithéâtre du campus à 800 élèves qui viennent d’écoles situées jusqu’à 250 kilomètres de l’université. Au printemps et à l’automne, il présente une version portable et interactive de son exposé dans les écoles plus éloignées.
Au fil des ans, il a, avec son équipe, utilisé une gamme de moyens de transport pour se rendre jusqu’à son public enthousiaste. Un jour, ils ont même loué un bateau qui était auparavant utilisé pour la pêche au homard! Un peu plus tard, grâce à l’aide accordée dans le cadre du programme PromoScience du CRSNG, ils ont pu louer un avion pour aller dans davantage de collectivités. C’était souvent le seul moyen de transport qui permettait de se rendre dans bon nombre d’entre elles.
Pour les enfants qui vivent dans des collectivités éloignées et qui apprennent souvent les sciences en ligne, il était très impressionnant d’assister à une présentation interactive donnée par un professeur ultradynamique.
Afin d’établir un meilleur contact avec les enfants, M. Rayner–Canham demande à des étudiants de premier cycle de l’accompagner dans ses voyages et de l’aider à présenter son exposé. Une de ses anciennes protégées a même suivi son exemple en créant, pendant qu’elle étudiait à la University of Windsor, un programme de sensibilisation pour enseigner à des élèves de l’élémentaire la nature de la matière.
M. Rayner–Canham enseigne des cours populaires au campus Grenfell, notamment un cours d’introduction à la chimie qui a donné à de nombreux étudiants le goût d’entreprendre une carrière scientifique. Il donne aussi un cours sur le rôle des femmes en sciences et rédige souvent des articles à ce sujet.
La plupart des gens sont réticents à l’idée de « passer une nuit blanche » pour apprendre les sciences. C’est pourtant ce que font des milliers de personnes au Québec chaque année, tout en s’amusant.
Les 24 heures de science se déroulent dans l’ensemble du Québec. Il s’agit d’une fête annuelle où des représentants de laboratoire, d’université, d’hôpital de recherche et de club scientifique accueillent le grand public et lui font découvrir leur travail. L’événement a lieu au début de mai : il commence à midi le vendredi et se termine à midi le samedi.
C’est l’événement phare de l’organisme Science pour tous, un réseau provincial de quelque 250 organisations qui ont le mandat de promouvoir les sciences. Depuis sa création en 2006, l’événement 24 heures de science prend de l’ampleur chaque année. Ce succès a valu à l’organisme le Prix du CRSNG pour la promotion des sciences de 2010.
Plus de 200 activités ont été organisées dans le cadre de la cinquième édition des 24 heures de science. Pour souligner l’Année internationale de la biodiversité de 2010, le public a été invité à examiner de plus près la flore, la faune et les organismes microscopiques locaux.
Ainsi, les participants à une promenade de nuit ont appris à repérer les hiboux et à reconnaître leur cri. Le Centre national de référence en parasitologie de l’Hôpital général de Montréal a présenté une exposition sur les parasites. À Rimouski, un biologiste local a fait le portrait de l’abondante vie marine du fleuve Saint‑Laurent. À Québec, un club d’astronomes a proposé aux participants une technique d’observation pour mieux voir le soleil.
Les travaux de Martha Jones, professeure agrégée de biologie à la Cape Breton University, ont permis aux résidents de la Nouvelle-Écosse d’acquérir de précieuses connaissances en ce qui concerne l’équilibre délicat qui existe entre leurs écosystèmes régionaux. Mme Jones a dirigé avec enthousiasme deux programmes de sensibilisation du public importants qui ont grandement influencé la perception de ces résidents à l’égard des milieux aquatiques de leur région en les aidant à mieux comprendre les menaces qui planent sur ces milieux.
Le projet UFO (Unidentified Foreign Organisms[Organismes étrangers non identifiés]) étudie l’incidence des espèces exotiques envahissantes sur les écosystèmes de l’île du Cap-Breton. Mme Jones a élaboré divers outils de communication afin d’éduquer et d’informer les intervenants en environnement, notamment les pêcheurs commerciaux, des représentants des Premières nations et des groupes de jeunes, et de leur présenter les meilleures méthodes visant à prévenir l’introduction des espèces exotiques envahissantes et leur propagation dans les milieux marins. En moyenne, le site Web du projet UFO (en anglais seulement) est visité plus de mille fois par mois. De plus, les ressources offertes par l’entremise du projet sont utilisées régulièrement à titre d’outils didactiques en classe dans l’ensemble de la région.
Les étangs de goudron de Sydney ont fait l’objet de nombreux débats publics et d’une consultation environnementale visant à trouver la meilleure façon de les assainir. Dès 2003, Mme Jones a effectué des travaux de recherche au site des étangs de goudron, et les résultats de ses travaux de recherche ont aidé à informer la population sur la nature de la vie aquatique dans ces étangs. Les travaux de Mme Jones ont influencé positivement la perception de bon nombre de personnes. Ses travaux de recherche et ses efforts en matière de sensibilisation ont également fait ressortir l’importance d’intégrer l’aspect de la faune dans la planification d’un projet de restauration à grande échelle. D’ailleurs, une entrevue au sujet du projet présentée dans le cadre de l’émission Daily Planet télédiffusée à la chaîne Discovery a remporté la palme en 2008 du meilleur reportage réalisé dans le cadre de cette émission.
Mme Jones est considérée comme une source d’inspiration et un leader au sein de sa communauté, et elle a encouragé bon nombre de résidents locaux à devenir des défenseurs de l’environnement.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’annonce du Prix du CRSNG pour la promotion des sciences décerné à Martha Jones, rendez-vous à : www.cbu.ca/news/ (en anglais seulement).
Depuis 1994, les élèves de la région de Kivalliq, au Nunavut, ont vu leur intérêt et leurs compétences en sciences augmenter grâce à l’imagination créative de la Kivalliq Science Educators' Community (KSEC). La KSEC, un organisme de bienfaisance enregistré qui est dirigé par des bénévoles, s’efforce de rendre la science amusante et pertinente pour les jeunes Inuits, afin de mieux les préparer aux exigences d’un monde de plus en plus technologique.
La KSEC, établie à l’origine par un groupe d’enseignants de sciences dans la région de Kivalliq, n’organisait au départ que des expo-sciences. Avec le temps, elle a diversifié ses activités pour offrir des camps, des concours, des prix, de même que des ressources pédagogiques.
La KSEC cherche à mettre l’accent sur le lien entre la science et la culture et le patrimoine des élèves. Par exemple, dans le cadre des expo-sciences, les projets doivent être présentés à la fois en inuktitut et en anglais. De plus, ces expo-sciences deviennent souvent des événements sociaux populaires au sein de la collectivité d’accueil.
Les retombées des initiatives de la KSEC se font sentir à l’échelle locale et ailleurs. Par l’entremise de la KSEC, les enseignants de sciences dans la région de Kivalliq reçoivent un appui essentiel que les régions voisines ont remarqué. Certaines d’entre elles imitent d’ailleurs le modèle de la KSEC. En outre, les élèves obtiennent un meilleur rendement, non seulement dans leurs propres écoles, mais aussi à l’échelle nationale lorsqu’ils participent à des événements tels que l’Expo-sciences pancanadienne.
Pour de nombreux élèves ontariens, leur éducation scientifique n'est pas complète sans une visite au centre Science Nord de Sudbury. Ce centre des sciences qui occupe le deuxième rang en importance au Canada et qui célèbre son 25e anniversaire en 2009 a inspiré des millions de visiteurs en offrant en anglais et en français des activités d'éducation scientifique de haute qualité et des expériences divertissantes qui illustrent l'incidence des sciences sur la vie de tous les jours.
Science Nord et Terre dynamique, un centre associé consacré à la géologie et à l'exploitation minière inauguré en 2003, sont devenus les principales destinations touristiques du Nord de l'Ontario. Les expositions, les expériences interactives, les démonstrations, le cinéma IMAX®, la galerie de papillons et les activités éducatives pratiques de Science Nord permettent d'offrir aux visiteurs des possibilités d'apprentissage qui suscitent l'intérêt des grands et des petits. De plus, ces éléments ont permis à Science Nord de remporter un prix Michael–Smith pour la promotion des sciences.
Le centre organise également des camps d'été scientifiques dans plus de 20 collectivités. Ces programmes de promotion présentent aux jeunes du Nord de l'Ontario des expériences éducatives scientifiques uniques à Science Nord. Parmi les activités auxquelles ces jeunes ont été exposés, mentionnons l'examen des mécanismes internes du corps humain, les expériences avec des produits chimiques, la découverte de façons de protéger l'environnement, la création de jeux vidéo, la programmation de robots, le lavage à la battée pour l'extraction de l'or et l'acquisition de connaissances en géologie. Les camps offrent des thèmes attrayants pour les enfants et les jeunes de 4 à 15 ans.
Les autres initiatives de Science Nord comprennent le Club Science Quest, un club scientifique axé sur les adolescents qui offre un apprentissage informel des sciences à quelque 700 jeunes du Nord de l'Ontario, des activités de sensibilisation qui présentent l'exposition dans les foires et les festivals ainsi que le programme de science après les classes, qui offre un milieu éducatif stimulant. La série de conférences Exploration scientifique permet au public de rencontrer des scientifiques reconnus à l'échelle internationale et d'apprendre à leur contact. Parmi les conférenciers antérieurs, mentionnons Jane Goodall, primatologue, travailleuse humanitaire et environnementaliste, ainsi que Chris Hadfield, astronaute canadien.
Les bénévoles jouent également un rôle clé dans le succès de Science Nord en contribuant jusqu'à 15 000 heures de bénévolat par année.
Il est rare que la passion d'un professeur pour les sciences soit contagieuse au point qu'une classe entière d'élèves renonce à une bonne nuit de sommeil pour en apprendre davantage sur les menus détails de divers sujets scientifiques. Mais pour Yannick Bergeron, cela fait partie de son travail quotidien.
L'activité en question est le camp scientifique « Nuit blanche » que M. Bergeron organise une dizaine de fois par année au Collège St-Jean-Vianney, une école secondaire privée à Montréal où il enseigne depuis 2000. Du vendredi soir jusqu'au samedi matin, les élèves écoutent des exposés, assistent à des démonstrations et mènent des expériences. Les sujets traités sont le fruit de dizaines d'idées captivantes qui surgissent de l'imagination fertile de M. Bergeron. Les élèves ont pu, entre autres, en apprendre sur la chimie du chocolat, créer un dentifrice pour éléphant et lancer une fusée.
Les compétences en enseignement de M. Bergeron lui ont valu un prix Michael-Smith pour la promotion des sciences, mais son travail en salle de classe ne reflète qu'une partie du personnage. Vêtu de son sarrau multicolore qui le caractérise, il consacre la même énergie sans bornes à la promotion des sciences auprès de l'ensemble de la collectivité. Sa participation en tant qu'élève à l'Expo-sciences du Québec et à l'Expo-sciences pancanadienne en 1994 l'a convaincu de partager son enthousiasme à l'égard des sciences avec tous ceux qu'il rencontre.
M. Bergeron est animateur et formateur pour le compte du Club des Débrouillards (un réseau provincial de clubs scientifiques), concepteur d'expériences, auteur de matériel pédagogique, juge à des foires scientifiques et présentateur dynamique. Voilà quelques façons parmi tant d'autres dont ce communicateur scientifique polyvalent met à profit ses compétences pour stimuler l'intérêt des autres pour les sciences.
Le Perimeter Institute for Theoretical Physics de Waterloo, en Ontario, est reconnu dans le monde entier comme étant un foyer intellectuel où les meilleurs scientifiques du monde s'assemblent afin d'étudier les mystères fondamentaux de l'univers physique. Les idées issues de la concentration d'un aussi remarquable capital intellectuel dans l'étude d'un domaine de la physique sont inestimables.
Le processus de collaboration contribue d'une manière importante à l'avancement des connaissances, et il est donc impératif de partager ce savoir avec les Canadiens et le reste du monde. C'est pourquoi l'éventail de programmes de promotion des sciences du Perimeter Institute, sous la gouverne d'un petit groupe d'employés dévoués, laisse une impression profonde chez plusieurs.
Reconnaissant l'importance de la recherche scientifique, de la découverte, de l'innovation et du partage de ces connaissances, le Perimeter Institute a lancé son programme de sensibilisation en 2000. Depuis, des milliers d'étudiants, d'enseignants et de membres du public ont été inspirés et informés grâce à un contact étroit avec la réflexion dynamique et la brillante créativité qui caractérisent le Perimeter Institute.
L'un des faits saillants de ce programme est la série de conférences publiques, qui en est à sa sixième année. Présentées par des scientifiques de renom, dont des lauréats du prix Nobel, ces conférences font salle comble, attirant chaque fois jusqu'à 600 personnes. Le Perimeter Institute offre également au public des festivals thématiques, des journées portes ouvertes et des séances informelles.
En outre, le groupe de sensibilisation parcourt le pays pour faire des présentations aux élèves du secondaire et offrir des ateliers spéciaux aux enseignants de sciences. En été, les enseignants et les jeunes de partout au Canada et du monde entier prennent part à des camps de science au Perimeter Institute. Ces camps offrent des présentations spéciales et des séances de mentorat avec les chercheurs de réputation internationale qui travaillent au Perimeter Institute. Les enseignants peuvent également apprendre comment rendre plus vivant et plus intéressant l'enseignement des sciences en classe. Ils quittent ces camps avec les connaissances qui les aideront à expliquer en toute confiance les mystères de l'univers.
Le Perimeter Institute a récemment lancé un outil pédagogique pour les enseignants de physique du secondaire, intitulé Perimeter Explorations, qui vise à compléter et renforcer les leçons en classe. Le premier module traite des « mystères de la matière noire ».
Le groupe de sensibilisation au Perimeter Institute collabore également avec les médias afin de partager l'information sur un large éventail de sujets populaires en sciences.
Ces nombreuses activités de sensibilisation ont eu une grande incidence à l'échelle nationale, permettant à la société de mieux connaître et d'apprécier la physique moderne et la science de calibre mondial réalisée au Canada.
Lorsqu'il s'agit de faire connaître les merveilles du monde des insectes, John Acorn met tout en œuvre, partageant son enthousiasme contagieux pour la nature par l'entremise d'émissions télévisées, de livres, d'émissions radiophoniques et de présentations.
Le conférencier de l'University of Alberta est célèbre en tant que grand passionné de la nature et animateur de l'émission télévisée très prisée Acorn the Nature Nut qui a été diffusée pendant sept saisons. On a produit 92 épisodes de cette émission traitant de toutes les espèces, des arachnides aux papillons de yucca, et offrant une combinaison unique de science, d'humour et de pièces musicales composées par M. Acorn. L'émission télévisée Acorn the Nature Nut a obtenu deux nominations à un prix Gémeaux, et continue de divertir et d'informer les auditeurs partout en Amérique du Nord grâce à sa diffusion par souscription.
M. Acorn a utilisé la même approche populaire pour rédiger un total de 17 livres, y compris 13 guides de poche qui présentent ses propres photographies et chantent les louanges de divers insectes indigènes. En plus de fournir des renseignements scientifiques, ses livres contiennent des anecdotes et des rimes qui aident les lecteurs à se souvenir des créatures qu'ils observent. Ses autres œuvres comprennent plusieurs livres à succès pour enfants sur le monde des dinosaures et un livre grand public sur les fossiles et la paléontologie.
Les personnes qui visitent le Royal Tyrell Dinosaur Museum à Drumheller, en Alberta, peuvent entendre sa voix animée dans diverses vidéos. Le musée parraine également l'émission radiophonique Deep Alberta, écrite et animée par M. Acorn, qui porte sur la paléontologie et l'histoire naturelle. M. Acorn est souvent invité à prendre la parole à des festivals, à des ateliers et à des conférences. En outre, il a remporté le prix d'éducation publique de 2006 de la Société canadienne de zoologie ainsi que le Carr Award for Promotion of Amateur Entomology de 2003.
Depuis plus de dix ans, l'organisme Career Trek aide les jeunes à poursuivre des carrières enrichissantes par l'intermédiaire d'un programme éducatif innovateur qui consiste à rendre différents sujets attrayant aux élèves et bien plus encore.
Le programme s'adresse aux jeunes de 10 à 11 ans qui ont la capacité de terminer des études postsecondaires, mais qui pourraient se heurter à des obstacles tels que la pauvreté ou une incapacité. Les participants éventuels sont désignés par leur école ou un organisme communautaire. Pour conserver leur admissibilité au programme, ils doivent satisfaire à des exigences rigoureuses, dont celles de témoigner du respect envers les autres participants et de s'engager de manière contractuelle à terminer le programme. En outre, leur famille doit s'engager à les appuyer. Depuis 1996, le programme a permis à plus de 2 750 jeunes et à leur famille de mieux connaître les domaines allant du théâtre et des loisirs au génie aérospatial, en passant par la biologie. Qui plus est, le programme leur a présenté divers choix de carrière et les a aidés à comprendre la valeur de l'éducation.
Offert en collaboration avec l'Université du Manitoba, l'Université de Winnipeg et le Red River College of Applied Arts, Science and Technology, le programme Career Trek consiste en cinq séances offertes le samedi au cours desquelles les participants explorent différentes carrières au sein des départements de chacun des établissements. Les cours s'appuient sur une approche pratique qui vise à développer les connaissances, les attitudes et les compétences élémentaires nécessaires pour réussir sur le marché du travail. Les « diplômés » sont invités à continuer de participer au programme en prenant part à un projet, en petits groupes, axé sur les carrières (élèves de la neuvième année) et, par la suite, comme bénévole (élèves de la dixième année) ou comme membre du personnel rémunéré (étudiants de niveau postsecondaire).
Au cours de près de 30 années d'enseignement, Yvon Fortin a insufflé à des milliers d'étudiants le désir d'en apprendre davantage sur les sciences. Il a débuté sa carrière en 1978 en tant que professeur de physique au Collège François-Xavier-Garneau à Québec et a rapidement fait preuve d'un don pour mettre les sciences en application en dehors de la salle de classe. Au fil des ans, sa capacité d'expliquer les notions scientifiques de manière originale en a fait un vulgarisateur scientifique reconnu.
Il a su toucher des gens de tous âges et de tous horizons grâce à son enthousiasme contagieux et à ses méthodes axées entre autres sur les démonstrations, les concours, les ateliers et les expositions interactives. Ses réalisations comprennent la création du Centre de démonstration en sciences physiques au Collège François-Xavier-Garneau. Inauguré en 1998, le Centre a été aménagé dans un ancien gymnase converti en une installation unique et polyvalente qui abrite un atelier et un amphithéâtre multimédia. Il a été le lieu de nombreuses conférences et d'autres événements dont ont profité les étudiants et le grand public.
Grâce à sa combinaison unique de modèles élaborés illustrant des principes physiques, de démonstrations pratiques et d'autres techniques, M.Fortin a aidé à démythifier les sciences tout en stimulant la curiosité et l'esprit de découverte. Des organismes publics et privés tant du Canada que de l'étranger, y compris des musées, des organisations à caractère éducatif et de grandes sociétés, ont tiré profit de son talent. Il a également siégé au sein de comités consultatifs du gouvernement et a participé à de nombreuses émissions de télévision et de radio.
Le Bamfield Marine Sciences Centre (BMSC), ouvert depuis 1972, est géré par un organisme à but non lucratif regroupant l'University of Alberta, l'University of Calgary, l'University of British Columbia, la Simon Fraser University et l'University of Victoria. Il est situé sur un terrain de 75 hectares qui comprend trois kilomètres de côte. Il se trouve sur le territoire de la Première nation Huu ay aht, dans la baie Barkley, sur la côte Ouest de l'île de Vancouver.
Le site donne accès à une grande variété d'espèces et d'environnements, notamment des habitats côtiers, marins et de forêts pluviales tempérées. En plus de fournir des infrastructures de recherche de calibre international aux chercheurs des universités membres et d'autres établissements qui œuvrent dans le domaine des milieux marins et côtiers, le centre offre des cours au premier cycle et aux cycles supérieurs, donne de la formation aux étudiants et aux techniciens et administre des programmes en biologie marine et en sciences générales.
Le BMSC offre son programme éducatif depuis plus de 20 ans. Le programme est issu d'un programme d'excursion offert aux étudiants universitaires. Au cours des années 1980, le programme a pris de l'ampleur et a été offert aux élèves de la 6e à la 12e année. Il est maintenant offert tout au long de l'année et attire chaque année environ 4 000 participants.
La durée des excursions varie de quelques heures jusqu'à deux semaines. Les excursions offrent de l'expérience pratique axée notamment sur la biologie marine, l'écologie, l'océanographie et la biodiversité, et comprennent des excursions à la plage, des sorties en bateau, des expériences en laboratoire et des exposés sur les sciences de la mer.
Professeur de chimie à l'Université McGill, M. Ariel Fenster est bien connu pour les cours très prisés qu'il donne aux étudiants non scientifiques de l'Université McGill et aux élèves partout au Québec. Il a été l'organisateur en chef de l'exposition La Chimie en fête, qui a attiré près de 370 000 visiteurs au Vieux-Port de Montréal. En outre, il est fréquemment invité à des émissions de télévision et de radio tant de langue anglaise que de langue française.
Bien que la majorité de ses présentations au public aient lieu au Québec, à maintes occasions, M. Fenster a été invité à donner des causeries dans l'ensemble du pays et, chaque année, la Columbia University, à New York, l'invite à participer à une série de conférences à caractère scientifique à l'intention des nouveaux étudiants potentiels. À l'été de 2002, il a organisé l'exposition Cuisinez la science au Centre des sciences de Montréal, qui offrait diverses activités liées aux sciences de l'alimentation.
Né à Bergerac, en France, M. Fenster est titulaire d'une licence ès sciences ainsi que d'un diplôme d'études approfondies de l'Université de Paris; il a également obtenu un doctorat en chimie physique et inorganique de l'Université McGill et remporté de nombreux prix d'enseignement et d'éducation du public.
Tout a commencé en 1992 alors qu'une petite fille de 9 ans a constaté que ses amies ne s'intéressaient pas assez aux sciences et à la recherche. Larissa Vingilis-Jaremko a alors décidé de constituer un club qui se consacrerait aux sciences, à la technologie, au génie et aux mathématiques.
Aujourd'hui, la Canadian Association for Girls in Science (CAGIS) est une association pour filles dirigée par des filles. En 11 ans, des milliers de jeunes filles de 7 à 16 ans de partout au Canada ont adhéré à l'association, en se joignant à l'un des chapitres locaux ou à titre de membre virtuel. Outre des échanges continuels par l'entremise du site Web de l'association, des réunions mensuelles auxquelles participent des scientifiques permettent aux jeunes filles d'enrichir leurs connaissances des sciences.
Depuis quelque 17 années, la Deep River Science Academy (DRSA) incite des élèves du secondaire de l'ensemble du Canada à faire carrière dans les sciences ou le génie en les familiarisant avec la recherche réelle. Sous la supervision d'un chercheur professionnel provenant de l'une des entreprises partenaires de la DSRA, deux élèves du secondaire font équipe avec un étudiant-formateur du premier cycle pendant six semaines en travaillant à un projet de recherche de l'entreprise partenaire. Grâce aux nombreux bénévoles de la DSRA, plus de 1 000 élèves du secondaire et 500 étudiants-formateurs du premier cycle ont goûté à chaque stade de la recherche scientifique véritable.
Depuis plus de 30 ans, le nom de Philip J. Currie est pour ainsi dire synonyme de « dinosaures » dans l'esprit du public canadien. M. Currie est le maître d'œuvre scientifique à qui l'on doit la création du Royal Tyrrell Museum of Palaeontology à Drumheller, en Alberta, qui est maintenant l'un des musées les plus populaires au Canada et un centre d'étude des dinosaures de renommée internationale. M. Currie a fait connaître les dinosaures et leur univers à des millions de Canadiens par l'entremise d'innombrables émissions de radio et de télévision ainsi que d'un nombre astronomique de conférences publiques, de programmes à l'intention des jeunes, de films et de livres pour enfants. En 2003, le magazine Time l'a salué comme étant l'un des cinq plus grands explorateurs du Canada.
Professeur de pharmacologie et directeur général des affaires communautaires à l'University of British Columbia, M. Sid Katz a beaucoup contribué à la sensibilisation aux sciences et à l'éducation du public au Canada. Professeur, chercheur, communicateur, éducateur et bénévole respecté, il a contribué activement à faire tomber les barrières entre la communauté des chercheurs et le grand public. Sa carrière parallèle de communicateur en sciences et en santé lui a permis, par le truchement de la radio et de la télévision nationales, de films documentaires, d'articles dans les journaux et de conférences publiques, de mettre les connaissances issues des universités à la portée d'un auditoire général. En tant que directeur général de Science World à Vancouver et du Centre des sciences de l'Ontario, et président du Comité de l'éducation de Genome BC, M. Katz a aidé à faire entrer la science dans la vie d'innombrables écoliers en améliorant les programmes d'études du secondaire au moyen d'activités dans Internet.
Chercheur salué mondialement dans le domaine de la communication entre insectes, M. Mark Winston, de la Simon Fraser University, a mis à profit sa passion de l'apiculture pour engager divers auditoires dans l'univers fascinant des sciences et, plus encore, pour stimuler le débat sur le rôle des sciences dans notre vie quotidienne. Des projets communautaires en zone urbaine, l'engagement des jeunes en classe, des films, des entrevues, des articles de vulgarisation et ses livres acclamés internationalement démontrent également que M. Winston est un communicateur scientifique enthousiaste. Il incite ses propres étudiants à plaider la cause des sciences et encourage les autres à prendre part à un dialogue critique sur des questions sociales.
Le Native Access to Engineering Programme a été établi en 1993 afin d'encourager un plus grand nombre d'étudiants autochtones à faire carrière en génie au Canada. À l'origine, le NAEP visait principalement les étudiants autochtones du Québec, qui participaient à des camps d'été en génie. En favorisant une meilleure compréhension des sciences, des mathématiques, du génie et de la technologie, le programme a évolué pour devenir un programme multidimensionnel qui offre des ressources imprimées et électroniques ainsi que des activités aux enseignants, aux parents, aux jeunes autochtones ainsi qu'à la profession d'ingénieur et au milieu universitaire du Canada.
En 2003, la Société royale d'astronomie du Canada célèbre son centenaire royal en encourageant des milliers de gens de tous les horizons à explorer l'univers dans toute sa splendeur. Avec une gamme inspirée d'activités et de ressources, plus de 4 600 bénévoles enthousiastes œuvrant dans 26 centres de toutes les régions du pays offrent des occasions d'apprentissage en sciences lors de festivals communautaires, ainsi que dans des parcs, dans des centres commerciaux et même dans des établissements vinicoles afin de partager leurs connaissances et leur passion pour l'astronomie.
Bien que l'organisation Étudiants sur Glace, fondée il y a à peine quatre ans, soit encore très jeune, elle constitue un exemple remarquable d'innovation qui inspire des milliers d'élèves du secondaire et les fait rêver de participer à des expéditions éducatives internationales dans les eaux arctiques ou antarctiques.
Depuis 1999, Étudiants sur Glace a mené cinq expéditions éducatives et aidé quelque 250 étudiants, enseignants et scientifiques à mieux connaître les océans polaires, à bord de brise-glaces convertis pour offrir des pièces d'habitation, des laboratoires et des salles de classe. Les participants provenant des quatre coins du Canada et du monde s'attaquent aux principales questions environnementales qui touchent la planète et se familiarisent avec la recherche scientifique, guidés par certains des meilleurs spécialistes au monde de l'océanographie, de la botanique, de la biologie marine, des sciences de l'environnement, de la géomorphologie, de la flore et de la faune, de l'histoire, de la glaciologie, etc.
Pour les jeunes participants, l'expédition marque généralement le début d'une longue aventure qui aura probablement une incidence importante sur leur vie. En retour, ces étudiants deviennent des modèles inspirés de persévérance et de détermination ainsi que des ambassadeurs de la science et de la conservation.
Des partenariats fructueux, la couverture par les médias et dans le Web, ainsi que des programmes de liaison ont permis à des milliers d'autres Canadiens de tous âges de goûter à l'expérience d'Étudiants sur Glace et d'en apprendre davantage au sujet des régions polaires de notre planète. Les résultats de ce programme qui ont suscité l'enthousiasme sont si nombreux qu'on ne pourrait les énumérer tous. Chose certaine, ils suscitent de l'espoir!
Étudiants sur Glace a été accueillie avec enthousiasme, tant par la presse internationale que par le grand public et la communauté scientifique. L'organisation se prépare à lancer de nouveaux programmes en partenariat avec plusieurs universités canadiennes. Nous croyons que les possibilités sont illimitées pour cette organisation dynamique.
Pendant plus de 30 ans, Philip C. Eastman, professeur de physique à l'University of Waterloo, a partagé sa passion pour la physique avec des personnes âgées, des enfants, des scouts et des groupes confessionnels grâce aux présentations de son « cirque de la physique » organisées, entre autres, dans des bibliothèques. En 1969, il a conçu l'examen Sir Isaac Newton, une série variée de questions stimulantes en physique entrecoupées d'humour. Bon nombre des jeunes scientifiques et des jeunes talents d'aujourd'hui dans le secteur de la haute technologie se souviennent avec plaisir de l'examen qui constitue encore aujourd'hui un important héritage du « Dr Phil ».
Au cours de ses 20 années de carrière, M. Scott Mair s'est taillé une réputation internationale pour sa créativité, son esprit d'innovation et son excellence dans l'élaboration, l'exécution et la gestion d'activités de promotion des sciences et de programmes éducatifs. Il a fait connaître le côté merveilleux et amusant des sciences à des centaines de milliers de Canadiens et partagé son expertise avec d'innombrables autres professionnels de la promotion des sciences.
M. Mair est l'un des premiers à se servir du théâtre pour promouvoir les sciences dans le cadre de son travail à Alberta Parks. Il a établi des partenariats et fondé l'Evergreen Co-Op Theatre qui poursuit aujourd'hui son travail. Après le succès de ses premiers travaux, il a occupé son premier poste de leadership au Royal Tyrell Museum of Palaeontology et vient d'accepter le rôle de gestionnaire et conservateur du Craigflower National Historic Site, un site historique de la fiducie foncière The Land Conservancy.
Ses réalisations sur le plan de l'élaboration de programmes éducatifs solides et le partage de son expertise ont été reconnus comme des pratiques exemplaires par les professeurs de sciences et les guides-interprètes de toutes les régions du Canada. M. Mair continue de partager ses idées innovatrices sur la vulgarisation scientifique en publiant des articles et en travaillant comme expert-conseil pour des parcs, des musées et d'autres organisations partout en Amérique du Nord.
Depuis 11 ans, l'Evergreen Theatre Society propose des activités pédagogiques créatives et originales en Alberta. Au cours des tournées annuelles de cette troupe au Canada et aux États-Unis, plus de 600 000 personnes ont assisté à ses spectacles audacieux combinant une initiation aux sciences fondamentales et la présentation d'une pièce de théâtre au rythme endiablé. Dans ses productions portant des titres tels que PondScum Inc., Full of Hot Air et Rockin' and Eroding, Evergreen aborde des sujets variés, depuis le changement climatique et les problèmes environnementaux jusqu'à l'électromagnétisme en passant par l'aérodynamique. La troupe a récemment élargi son répertoire pour intégrer ses prestations théâtrales à un programme d'une journée entière comprenant des exposés en classe, accompagnés de matériel documentaire à l'intention des enseignants. Mais le but demeure le même : permettre aux jeunes de connaître le rôle des sciences dans notre monde et de le graver dans leur mémoire parmi leurs plus beaux souvenirs.
Dans le cadre de l'initiative Discover Engineering, la Ryerson University a été l'une des premières à offrir des programmes remarquables s'adressant aux filles et aux jeunes femmes, notamment un camp d'été qui propose des expériences pratiques dirigées par des étudiantes en génie de premier cycle, qui animent aussi des ateliers dans les écoles locales. Discover Engineering, qui organise par ailleurs des conférences pour les élèves de 11e et 12e années, a également créé le programme « Be Prepared » et l'insigne du génie en partenariat avec les Guides du Canada. Plus de 50 p. 100 des participantes au camp se sont inscrites à des programmes de génie et environ 80 p. 100 ont entrepris des études universitaires.
Le projet ISPAJES (Ingénierie simultanée présentée aux jeunes du secondaire), permet d'initier les élèves de troisième secondaire à la profession d'ingénieur, en les amenant à concevoir un produit ou un système correspondant aux besoins d'un client. De plus, les étudiants, avec l'aide de gens d'entreprises, de chercheurs et d'enseignants, travaillent en équipe pour trouver une solution originale et fonctionnelle à une « commande » donnée. Au cours de l'année scolaire, les participants sont appelés à se pencher sur la recherche et développement, les rudiments de la production, les outils de la qualité et la mise en marché. Ils sont aussi appelés à visiter des entreprises et des laboratoires. Le projet ISPAJES rejoint 14 écoles et 1 000 élèves. En développant une culture scientifique et technique chez les jeunes, ISPAJES démontre qu'il est possible de créer un rapprochement durable entre les écoles et les entreprises.
Le fantôme d'un géologue et celui d'un explorateur de l'Arctique partagent un prix Michael-Smith avec Jamie Bastedo, grâce à qui ils revivent dans le cadre d'une présentation historique. Depuis les années 90, au moyen d'un éventail éblouissant d'initiatives créatrices – par exemple, des exposés à l'intention des familles et des élèves, des expériences pratiques stimulantes, des vidéos, des affiches, des livres, des articles et des émissions de radio – cet enseignant et communicateur de grand talent suscite un véritable engouement pour les sciences chez les auditoires de tous les âges dans les Territoires du Nord-Ouest et ailleurs. Une compréhension approfondie des sciences, de la biologie à la géologie en passant par la climatologie, souvent étayée par le savoir ancestral des Autochtones de la région, a permis à M. Bastedo d'initier les citadins aux sciences nordiques.
Eric Muller enseigne les mathématiques et les sciences depuis plus de 30 ans. Des activités pédagogiques pratiques réalisées dans le cadre de camps, de foires et d'ateliers ont permis à des enseignants et à des élèves ainsi qu'à de jeunes Autochtones d'acquérir des connaissances dans des disciplines scientifiques qui sont devenues une véritable passion pour certains d'entre eux. Grâce à des outils ingénieux tels que les brochures Math Trails et la Canadian Virtual Math Trail, les élèves utilisent les mathématiques pour explorer l'histoire et les caractéristiques exceptionnelles des paysages canadiens. M. Muller a également créé des jeux, par exemple, Brock Bugs et Brock Bees, qui favorisent le développement de la pensée logique, du raisonnement et de l'intuition mathématique. Ces activités s'ajoutent à l'enseignement et au mentorat qu'il a assurés tout au long de sa carrière et pour lesquels il a reçu de nombreux prix.
Directrice de Science East, organisme qu'elle a fondé en 1994 et où elle uvre en tant que bénévole, Marie MacBeath conçoit et construit des expositions pour le centre, en plus d'animer des ateliers s'adressant au public. Il y a de nombreuses années, elle a transformé sa résidence de Long's Creek en camp d'été et y héberge des jeunes de 9 à 12 ans qui ont la chance de participer à un programme d'une semaine consacré à des expériences ainsi qu'à des activités portant sur l'environnement et les astres. Mme MacBeath a visité des centres scientifiques un peu partout dans le monde à la recherche de bonnes idées dans le but de continuer d'offrir à Science East des expositions et des programmes novateurs de qualité.
Bob McDonald, l'un des journalistes et des communicateurs les plus populaires du pays, anime l'émission Quirks and Quarks radiodiffusée par la CBC et il est correspondant scientifique pour The National à la chaîne de télévision CBC. Reconnu pour sa passion et son enthousiasme, il apporte une perspective canadienne en présentant les questions et les réalisations canadiennes à un vaste auditoire national. Depuis 25 ans, ce vulgarisateur scientifique fort dynamique et amusant produit des documentaires et des vidéos éducatives, écrit des articles pour des journaux et des magazines et donne des présentations devant des écoliers.
Depuis 1988, l'organisme Les Scientifines fait la promotion des sciences auprès de jeunes filles âgées de 9 à 12 ans qui vivent dans des quartiers défavorisés de Montréal, en leur proposant gratuitement des activités quotidiennes à caractère scientifique qui se déroulent après les heures de classe. Ces ateliers portent sur la chimie, la physique, la biologie, les mathématiques et les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ils visent à fournir aux filles des modèles positifs et à leur faire développer les compétences et l'intérêt qui les aident à s'engager dans la voie des sciences et à faire preuve de détermination et de persévérance au cours de leurs études.
Dans le cadre de Scientists in School, des scientifiques enthousiastes présentent, dans des classes du primaire, plus de 70 programmes qui ont amené des centaines de jeunes à s'intéresser aux sciences pour la vie. Depuis sa fondation en 1989, cet organisme sans but lucratif a vu son auditoire passer de 40 à 5 400 classes. Le succès du programme repose sur des partenariats efficaces avec les entreprises, le secteur de l'éducation et les associations communautaires. Scientists in School, qui a pour objet de sensibiliser un nombre accru de Canadiens, est voué au perfectionnement professionnel des enseignants.
YES Mag est publié depuis 1996 à Victoria, en Colombie-Britannique. En cinq ans, la liste d'abonnés a plus que quintuplé, pour atteindre 16 000 lecteurs. Le magazine offre aux lecteurs de 8 à 14 ans une perspective canadienne accessible et de qualité sur les sciences, la technologie et le génie. Il divertit les jeunes lecteurs tout en les encourageant à aimer et à explorer les sciences. Les lecteurs sont également invités à faire la critique d'ouvrages et de trousses scientifiques. Le magazine, qui est devenu un précieux outil pour l'enseignement et la promotion des sciences, a formé de nombreux partenariats regroupant des scientifiques de carrières, des profanes et des gens d'affaires.