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L'univers renferme de nombreux mystères, mais certaines des plus grandes questions encore sans réponse se trouvent dans ses plus petites composantes. Un théoricien du Département de physique de l'Université McGill, Guy Moore, explore la théorie de la chromodynamique quantique (CDQ), un volet de la physique théorique qui explique les interactions des quarks et des gluons – les éléments fondamentaux de la matière.
Les quarks et les gluons se lient pour former des protons et des neutrons. La CDQ constitue une base pour comprendre comment ces éléments forment les noyaux. Cette question, qui est au cœur de la physique nucléaire, est l'un des mystères que l'on cherche à élucider au Grand collisionneur hadronique de la Suisse.
Même si la théorie de la CDQ est bien établie, elle n'est pas entièrement comprise. On ignore en particulier ce qui se passe lorsque de nombreux quarks et gluons interagissent simultanément, un processus que l'on appelle « la CDQ de nombreux corps ». Ainsi, que se passe-t-il lorsque de gros noyaux entrent en collision à une vitesse qui s'approche de celle de la vitesse de la lumière? Si l'on arrive à comprendre la nature de ces interactions, on pourra mieux comprendre les débuts de l'univers, ce qui contribuera à l'avancement général des connaissances en physique.
M. Moore et ses collègues ont conçu une description mathématique qui représente la plupart des aspects de la CDQ de nombreux corps. Ils tentent maintenant de compléter et d'élargir leur formalisme pour s'attaquer à un ensemble plus grand de questions de physique. Actuellement, la méthode de M. Moore ne permet de prédire des probabilités que pour une particule, mais non pour des particules corrélées. Il se servira d'une méthode similaire pour explorer les questions qui portent sur les origines de l'univers, par exemple pour découvrir comment l'univers s'est réchauffé à la fin de l'inflation.