The University of British Columbia
La hausse des températures et le déclin de la biodiversité transforment les écosystèmes du monde entier. Si nous voulons concevoir des mesures de conservation qui appuient ces environnements en évolution, nous devons être en mesure de prédire comment les écosystèmes s’adapteront au changement climatique.
Mary O’Connor, écologiste de la University of British Columbia, démêle les liens complexes qui existent entre les changements climatiques et la biodiversité. Son laboratoire développe des modèles mathématiques qui prédisent les effets causés par la température et les teste dans des écosystèmes simples en laboratoire, puis dans des écosystèmes complexes de plus grande envergure sur le terrain. Mme O’Connor se concentre sur la température, car celle-ci a une incidence sur tous les êtres vivants, des plus petites bactéries aux plus grands mammifères et arbres. Même un réchauffement minime peut avoir une grande incidence sur la rapidité avec laquelle se déroulent certains processus naturels. Par exemple, une légère hausse de la température peut accélérer la croissance des plantes ou accroitre le risque d’extinction d’une espèce, ce qui peut entrainer d’autres changements dans l’ensemble d’un écosystème.
Les travaux de recherche de Mme O’Connor ont mis au jour des modèles récurrents – et prévisibles – de la façon dont les organismes, les réseaux trophiques et les écosystèmes réagissent aux changements de température. Ces modèles donnent aux écologistes un cadre vital leur permettant de prévoir les changements d’ordre écologique qui surviendront dans les zones de réchauffement et de concevoir des stratégies en matière de durabilité qui protégeront notre environnement naturel en constante évolution.