Le site Web du CRSNG et le Système de présentation et de rapprochement des données financières (PRDF) des trois organismes ne seront pas accessibles pendant quelques heures le samedi 23 mars. Les services devraient être rétablis le jour même.
Dans les pays en développement, les maladies infectieuses causent des millions de décès chaque année. Ce nombre pourrait être réduit si les techniques de diagnostic étaient efficaces. Environ neuf millions de personnes ont une infection active de tuberculose, et près de deux millions en meurent. On estime qu'il serait possible de prévenir 25 p. 100 de ces décès si l'on disposait d'outils appropriés.
Shana Kelley, qui est chercheuse à la Faculté de pharmacie Leslie Dan de la University of Toronto, s'est fixé comme objectif d'élaborer des technologies de diagnostic à faible coût qui pourront être utilisées dans les pays en développement. Elle a mis au point un capteur à puce qui peut détecter d'infimes quantités d'ADN, d'ARN et d'analytes de protéine dans des échantillons. Ce capteur est déjà utilisé pour faire le diagnostic précoce du cancer.
Mme Kelley tente de perfectionner cette technologie pour qu'elle puisse détecter la tuberculose. Elle doit pour ce faire créer des nanomatériaux qui permettront aux capteurs sensibles de détecter de minuscules traces de l'agent pathogène mortel de la tuberculose. Actuellement, les méthodes utilisées pour faire le diagnostic dans les parties du monde les plus touchées par cette maladie et des maladies similaires nécessitent des échantillons relativement gros et trop de temps pour qu'il soit possible de contenir la propagation de l'infection.
Dans un pays tel que l'Éthiopie, il faut parfois des jours pour se rendre d'une ville ou d'un village éloignés jusqu'aux hôpitaux et aux laboratoires. De plus, les ressources pour faire le diagnostic sont limitées, et cela prend beaucoup de temps. C'est pourquoi Mme Kelley tente aussi de mettre au point un système de tests rapide qui pourrait être utilisé sur place dans les régions éloignées. Et ce système ne doit pas être dispendieux, car il doit pouvoir être utilisé dans toutes les collectivités qui ne peuvent se payer des ressources de haute technologie.
L'efficacité du capteur à puce de Mme Kelley a déjà été démontrée en milieu clinique. Ce nouvel outil de diagnostic sera offert aux hôpitaux du monde entier. Mais ce qui est encore plus important, c'est que ces travaux amélioreront le diagnostic médical dans les régions du monde les plus nécessiteuses et qu'ils pourraient sauver des millions de vies.