University of Toronto
Les mauvaises herbes qui résistent aux herbicides représentent une menace grandissante pour la sécurité alimentaire mondiale et le gagne-pain de millions d’agriculteurs. Le problème tient aux caractéristiques évolutives qui permettent à certaines espèces de mauvaises herbes d’évoluer rapidement pour que les « plus adaptées » survivent, peu importe à quel herbicide.
Stephen I. Wright est considéré comme un des scientifiques les plus influents du monde dans le nouveau domaine de la génomique de l’évolution. Ses travaux produisent des connaissances inédites sur la structure, la fonction et l’évolution des génomes végétaux, connaissances qu’il met actuellement à contribution pour comprendre comment les mauvaises herbes deviennent résistantes aux herbicides.
M. Wright et son équipe ont fourni la première preuve solide de nature moléculaire à l’appui d’une théorie que les biologistes défendent depuis longtemps : les espèces qui se reproduisent de manière sexuée (c’est-à-dire en échangeant du matériel génétique) plutôt qu’asexuée ou par autofécondation sont en meilleure santé au fil du temps. Cela laisse à penser que de nombreuses espèces cultivées importantes sont plus susceptibles de disparaître en raison du changement de l’environnement.
Les ressources et les méthodes de M. Wright sont maintenant très utilisées en recherche fondamentale et en recherche appliquée.