University of British Columbia + Ultrasonix Medical Corporation |
Grâce au système d’architecture ouverte novateur mis au point par Ultrasonix, les chercheurs Robert Rohling et Septimiu (Tim) Salcudean ont eu accès en temps réel aux données brutes nécessaires pour doter les appareils à ultrasons de fonctions que ne leur offraient pas les modèles exclusifs. Ils ont ainsi réussi à élaborer des techniques d’imagerie novatrices pour de nouvelles applications cliniques et à transmettre des données techniques à Ultrasonix sur les fonctionnalités utiles à la recherche. L’élastographie en temps réel, par exemple, permet aux chercheurs de distinguer les tissus durs des tissus mous. Cette technique offre à la fois des perspectives diagnostiques et thérapeutiques fort intéressantes pour le cancer. Elle pourrait permettre de réaliser d’importantes économies pour notre système de soins de santé en réduisant le nombre de biopsies requises et en permettant des traitements plus précis. Ce partenariat a débouché sur l’acceptation de la gamme de produits Sonix RP en tant que nouvelle norme d’imagerie ultrasonore pour les laboratoires de recherche du monde entier. |
University of Toronto + Geosyntec Consultants |
Ce partenariat, sous la direction d’Elizabeth Edwards, a mis au point des techniques d’utilisation des bactéries afin d’assainir les eaux souterraines contaminées principalement par des produits d’usage courant dans le nettoyage à sec (le tétrachloroéthène) et un solvant de dégraissage (le trichloroéthène). Liées à d’importants problèmes de santé depuis plus de 80 ans, ces deux substances font partie des polluants des eaux souterraines les plus courants et les plus persistants du monde. Le coût de l’assainissement par des voies traditionnelles est exorbitant, et les méthodes de traitement sont très lentes. Les chercheurs ont créé un traitement de biorestauration qui consiste en une culture microbienne appelée KB-1, laquelle détruit les contaminants pour un coût inférieur de plus de 50 p. 100 à celui des techniques de pompage et de traitement employées actuellement. De plus, le traitement se révèle beaucoup plus rapide et nécessite moins d’énergie. Plus de 200 sites aux États-Unis et en Europe ont utilisé le procédé avec des résultats prometteurs, et son application a été approuvée au Canada. Les retombées pour l’université ont été importantes, tant sur le plan financier qu’au chapitre du rayonnement intellectuel, puisqu’elle a produit plus de 70 articles scientifiques et attiré l’attention internationale. |
Université de Sherbrooke + Enerkem Inc. | Fractal Systems Inc. | CRB Innovations Inc. |
Depuis les années 1970, l’ingénieur chimiste Esteban Chornet élabore des principes fondamentaux de la conversion de la biomasse. Deux approches distinctes ont émergé. Pour la biomasse quasi homogène, la principale méthode est la déstructuration, qui sépare la biomasse complexe en ses différents groupes de constituants, dont on peut tirer des molécules commercialisables. La déstructuration peut être appliquée à des matières premières autres que la biomasse comme le bitume et le pétrole lourd. Pour la biomasse hétérogène, comme les déchets urbains, on a recours à la gazéification pour obtenir un gaz de synthèse intermédiaire homogène. Une conversion catalytique subséquente crée des biocarburants et des produits chimiques verts. Enerkem utilise la gazéification dans les secteurs de la bioénergie et des biocarburants tandis que Fractal Systems et CRB Innovations font appel à des techniques de déstructuration. Le partenariat a créé plus de 70 emplois au Québec et en Alberta. Les sociétés Enerkem, CRB Innovations et Ethanol Greenfield, ainsi que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec ont financé une chaire de recherche à l’université. |
McMaster University + ArcelorMittal Dofasco Inc. | E.I. DuPont Canada | Essar Steel Algoma Inc. | Honeywell Process Solutions | L’Impériale | Johnson Controls Inc. | PepsiCo Foods Canada | Praxair Inc. | Suncor Énergie Inc. | Tembec |
Les entreprises membres du consortium font équipe avec un groupe cadre constitué de chercheurs membres du corps professoral de la McMaster University, sous la direction de Chris Swartz. Leur but est de développer des technologies de perfectionnement et des applications pour améliorer les procédés de fabrication d’entreprises de pointe dans leur domaine et les aider à économiser des millions de dollars annuellement. L’automatisation des procédés fait appel aux systèmes de contrôle, à l’analyse statistique et à l’optimisation pour élaborer des technologies qui améliorent l’efficacité dans l’industrie. Le McMaster Advanced Control Consortium (MACC) a fait des percées dans les méthodes statistiques à plusieurs variables qui analysent des variables multiples pour prédire les résultats. Ces méthodes ont été appliquées à des systèmes de diagnostic d’erreur et utilisées pour surveiller le rendement d’exploitation. Les chercheurs font office de pionniers dans l’optimisation en temps réel, l’évaluation et l’adaptation continues des conditions d’exploitation pour accroître la productivité. La structure du consortium permet aux sociétés participantes d’influer sur la recherche en cours et d’adopter très tôt des modèles de technologie pour prendre des années d’avance sur leurs concurrents. |