Titulaire du supplément du CRSNG et de L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science

Sophia Waddell
Sophia Waddell
L'Université McGill
Département d’astronomie
2024

Étudiante en astrophysique au Canada, Sophia Waddell étudie les trous noirs au Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics et à la Saint Mary’s University.

Enfant, elle adorait déjà « tout ce qui avait trait aux mathématiques et à la science », et avec deux parents diplômés du programme de génie de la Saint Mary’s University, nul besoin de dire qu’on encourageait, à la maison, son intérêt pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). Elle a officiellement eu la piqure pendant le module d’astrophysique de son cours de physique au secondaire et, aujourd’hui, elle aspire à une carrière universitaire en tant que professeure de physique et d’astrophysique.

« Je trouve qu’il est incroyable qu’on puisse étudier les objets les plus gigantesques de l’univers à partir de données recueillies par satellite dans l’espace, affirme Sophia. J’aime aussi parler de mes recherches et de sciences en général, et j’ai vraiment envie de continuer à partager mes connaissances en sciences! »

Passionnée par sa majeure en astrophysique à la Saint Mary’s University, Sophia se dit très inspirée par ses pairs et motivée par les encouragements de son conseiller, M. Luigi Gallo (Ph. D.).

Elle a eu l’occasion d’assister à deux congrès de Science Atlantic durant ses études de premier cycle. En 2018, elle a reçu la bourse Tindall/Steinitz en recherche, et cette année, elle a décroché le prix de communication de Science Atlantic.

« J’étudie les galaxies actives. Essentiellement, on pense qu’il existe des trous noirs supermassifs au centre de toutes les galaxies et que certains sont actifs, c’est-à-dire qu’ils absorbent la matière », explique-t-elle.

Grâce aux satellites envoyés en orbite, comme ceux de la NASA, Sophia surveille et mesure la façon dont les trous noirs absorbent la matière, ce qui aide à mieux comprendre la nature de ces mystérieuses entités qui font des millions, voire des milliards de fois la taille du soleil. « Les satellites avec télescope à rayons X nous permettent d’étudier les environnements les plus extrêmes de l’univers, ajoute-t-elle, et c’est important d’en savoir plus sur l’endroit où on vit! »

Par ailleurs, les découvertes qui sont faites sur l’imagerie aux rayons X dans son domaine trouvent beaucoup d’applications dans le monde médical, ce qui, pour elle, est fascinant.

Twitter : @sghwaddell

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