Titulaire du supplément du CRSNG et de L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science
Département d’astronomie
Étudiante en astrophysique au Canada, Sophia Waddell étudie les trous noirs au Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics et à la Saint Mary’s University.
Enfant, elle adorait déjà « tout ce qui avait trait aux mathématiques et à la science », et avec deux parents diplômés du programme de génie de la Saint Mary’s University, nul besoin de dire qu’on encourageait, à la maison, son intérêt pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). Elle a officiellement eu la piqure pendant le module d’astrophysique de son cours de physique au secondaire et, aujourd’hui, elle aspire à une carrière universitaire en tant que professeure de physique et d’astrophysique.
« Je trouve qu’il est incroyable qu’on puisse étudier les objets les plus gigantesques de l’univers à partir de données recueillies par satellite dans l’espace, affirme Sophia. J’aime aussi parler de mes recherches et de sciences en général, et j’ai vraiment envie de continuer à partager mes connaissances en sciences! »
Passionnée par sa majeure en astrophysique à la Saint Mary’s University, Sophia se dit très inspirée par ses pairs et motivée par les encouragements de son conseiller, M. Luigi Gallo (Ph. D.).
Elle a eu l’occasion d’assister à deux congrès de Science Atlantic durant ses études de premier cycle. En 2018, elle a reçu la bourse Tindall/Steinitz en recherche, et cette année, elle a décroché le prix de communication de Science Atlantic.
« J’étudie les galaxies actives. Essentiellement, on pense qu’il existe des trous noirs supermassifs au centre de toutes les galaxies et que certains sont actifs, c’est-à-dire qu’ils absorbent la matière », explique-t-elle.
Grâce aux satellites envoyés en orbite, comme ceux de la NASA, Sophia surveille et mesure la façon dont les trous noirs absorbent la matière, ce qui aide à mieux comprendre la nature de ces mystérieuses entités qui font des millions, voire des milliards de fois la taille du soleil. « Les satellites avec télescope à rayons X nous permettent d’étudier les environnements les plus extrêmes de l’univers, ajoute-t-elle, et c’est important d’en savoir plus sur l’endroit où on vit! »
Par ailleurs, les découvertes qui sont faites sur l’imagerie aux rayons X dans son domaine trouvent beaucoup d’applications dans le monde médical, ce qui, pour elle, est fascinant.
Twitter : @sghwaddell