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L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science 2019 : Zoe Panchen

Département de géographie
Université de la Colombie-Britannique


Résumé

Titre de la vidéo

L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science 2019 : Zoe Panchen

Auteur

Division des communications du CRSNG

Durée

2:23

Date de diffusion

le 26 novembre 2019

Description

Zoe Panchen est boursière postdoctorale à l’Université de la Colombie-Britannique au laboratoire d’écologie arctique de Greg Henry. Botaniste et phytoécologiste, elle s’intéresse au changement climatique et tout particulièrement à l’écologie végétale ainsi qu’à la phénologie (chronologie des événements saisonniers de la nature, comme la période de floraison) en milieu arctique.


Transcription
Zoe Panchen

Je m’appelle Zoe Panchen. Je suis titulaire d’une bourse postdoctorale au département de géographie de la UBC. J’étudie la réaction des plantes de l’Arctique aux changements climatiques.

J’ai grandi dans une famille de scientifiques. Mes parents ont tous deux des diplômes en physique. Mes frères et sœurs ont étudié en informatique. J’avais des dispositions pour les sciences et il n’y avait – il semblait n’avoir aucun obstacle sur mon parcours. Je me suis donc lancée, je me suis laissé porter par mes champs d’intérêts et par mon talent. J’ai travaillé comme ingénieure en télécommunication pendant plusieurs années, puis j’ai décidé de changer de carrière afin de suivre ma passion pour les plantes. On ne vit qu’une fois, alors pourquoi faire le même travail toute sa vie?

Je suis curieuse de savoir comment les plantes réagissent aux changements climatiques. Je m’intéresse particulièrement aux écosystèmes arctiques. L’Arctique canadien est une région éloignée et peu de gens peuvent s’y rendre. C’est un endroit magnifique. Il n’y a vraiment rien d’autre là-haut. Cela nous permet d’examiner un écosystème qui n’a pas été touché par l’urbanisation ou la fragmentation, donc certains des changements que nous observons sont peut-être liés aux changements climatiques.

Nous observons ce que nous appelons l’arbustification, c’est-à-dire que les arbustes deviennent plus gros et plus denses. Les plantes là-bas sont très courtes pour l’instant, ais nous constatons une augmentation de la hauteur du couvert, ce qui aura des répercussions sur certaines espèces peu compétitives. Nous constatons aussi une réduction de la quantité de lichens et de mousses, qui constituent la principale source de nourriture du caribou.

Le supplément du CRSNG et de L’Oréal-UNESCO m’a donné davantage confiance en mes capacités en tant que scientifique. Je suis honorée d’avoir reçu le supplément et je remercie de tout cœur L’Oréal et l’UNESCO d’appuyer les femmes en sciences.

Beaucoup de gens ont songé à changer de carrière ou à retourner aux études. Ils ont communiqué avec moi parce qu’ils voulaient savoir comment je suis passée d’ingénieure à écologiste et savoir comment s’était passé le retour aux études supérieures plus tard dans la vie. Mon conseil aux étudiants est de suivre leurs passions. La vie est pleine d’enseignements. Il faut savoir en profiter.

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