Les avantages du cerveau bilingue


Ellen Bialystok

Des professeurs de l’Université York entreprennent des travaux de recherche révolutionnaires dont les répercussions se font sentir à l’échelle mondiale. This link will take you to another Web site Ellen Bialystok (site en anglais seulement), professeure de psychologie à la Faculté des sciences de la santé, en est un brillant exemple. Nommée officier de l'Ordre du Canada, titulaire d’une chaire de recherche de niveau 1 de l’Université York (la chaire de recherche Walter-Gordon de l’Université York en développement cognitif tout au long de la vie) et professeure-chercheuse distinguée, elle examine les effets de l’expérience de vie sur les fonctions cognitives et l’organisation du cerveau tout au long de la vie et s’intéresse tout particulièrement au rôle du bilinguisme.

Elle a récemment rédigé un article qui a paru dans This link will take you to another Web site Psychology Bulletin (en anglais seulement) grâce à du financement obtenu de l’institut de la santé des enfants et du développement humain et de l’institut sur le vieillissement de la National Institutes of Health des États-Unis et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Elle a effectué des études montrant des changements dans le cerveau et les systèmes cognitifs qui pourraient être attribués au bilinguisme.

Elle a conclu que le bilinguisme tout au long d’une vie fait appel à des adaptations liées au rendement du cerveau.

« Si l’expérience peut modeler la structure du cerveau et les capacités cognitives, le bilinguisme se prêterait particulièrement bien à de tels effets. Le bilinguisme constitue une expérience qui a le potentiel de modifier les systèmes cérébraux et cognitifs de manière générale, tout comme les cages améliorées le font pour les rats et le la situation socioéconomique le fait pour les jeunes enfants », explique Mme Bialystok.

La plupart des chercheurs s’entendent pour dire que plus de la moitié de la population mondiale est multilingue. Ils croient également qu’il existe un lien entre le bilinguisme et les processus cérébraux et cognitifs. C’est logique puisque la langue est intimement liée à l’expérience humaine et aux connexions entre le traitement linguistique et non linguistique. Toutefois, Mme Bialystok est allée plus loin et a mené des recherches sur ces connexions afin de déceler les modifications aux systèmes cérébraux et cognitifs qui pourraient être attribuées au bilinguisme. Pour ce faire, elle s’est tournée vers la littérature existante, depuis le milieu des années 1980 jusqu’à aujourd’hui (2017).

Son examen de la littérature décrit de manière très approfondie, des études menées sur la relation entre le bilinguisme et la cognition chez les nourrissons et les enfants, les jeunes adultes et ceux d’âge mûr et les patients au moyen de méthodes comportementales et de neuroimagerie. L’article témoigne du meilleur de ce qui se fait en la matière puisque Mme Bialystok présente de manière succincte et méthodique des décennies de recherche dans le domaine. D’ailleurs, une grande partie des travaux sont les siens.

Cet article a été adapté et traduit avec la permission de l’This link will take you to another Web site Université York (en anglais seulement).

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