Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Symbol of the Government of Canada

Liens de la barre de menu commune

Subvention de l’Initiative de modélisation des maladies infectieuses émergentes (MMIE)

Avis concernant l’accessibilité : Si vous ne pouvez pas accéder au contenu, veuillez communiquer avec le Service de dépannage des services électroniques à webapp@nserc-crsng.gc.ca ou au 613-995-4273. Indiquez dans votre message votre adresse de courriel et votre numéro de téléphone.

Apercu
Durée Deux ans
Valeur De 500 000 $ à 2,5 millions de dollars par année
Dates limites Le 26 octobre 2020 – Présentation de la déclaration d’intérêt
Le 2 novembre 2020 – Lancement du site Web pour la présentation des demandes
Le 18 décembre 2020 – Présentation de la demande
Pour faire une demande

Demande

Pour présenter une demande, tous les documents doivent être téléversés dans le portail sécurisé de l’Initiative de MMIE du CRSNG.
Pour en savoir plus Consultez la liste des points de contact.

Description

Les maladies infectieuses émergentes (MIE), comme la COVID-19 qui sévit à l’heure actuelle, représentent une grave menace pour la santé publique. La plupart des MIE sont des maladies infectieuses animales qui ont d’emblée ou qui acquièrent la capacité d’infecter les humains (on les appelle alors « zoonoses »). Elles sont parfois transmissibles entre humains sans qu’aucun animal ne participe à la transmission. Les zoonoses qui acquièrent une capacité de transmission interhumaine efficace sont les plus susceptibles de se propager dans la population humaine et de provoquer des pandémies comme celle de COVID-19. En raison de l’importance des interactions entre les humains, les animaux et l’environnement dans l’apparition et la propagation des MIE, il nous faut adopter une approche globale à la santé afin de comprendre ces maladies pour appuyer l’évaluation des risques ainsi que la prévention et le contrôle des maladies. Autrement dit, il faut prendre en compte ces interactions.

Dans le contexte de la santé publique, la modélisation permet de recréer les composantes essentielles des cycles de transmission des agents pathogènes à partir de notre compréhension de la biologie de ces agents et de leurs interactions avec leurs hôtes. Les modèles peuvent aider les responsables de la santé publique et les organismes de santé publique à comprendre où et quand les maladies infectieuses peuvent émerger ou réémerger. Ils permettent aussi d’explorer les meilleures méthodes ou combinaisons de méthodes pour contrôler les éclosions de maladie ou les épidémies et protéger la santé des Canadiens.

Dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, la modélisation mathématique s’est avérée un outil essentiel pour les chercheurs et les conseillers en politiques afin de simuler l’incidence de diverses interventions ou stratégies de santé publique et de produire des prévisions quantitatives de leur incidence éventuelle sur la santé de la population à l’avenir. Au Canada, un large éventail d’intervenants (entre autres les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les administrations municipales, les organismes de santé publique, les bureaux de santé publique locaux, les organismes de recherche et les universités) élaborent des modèles pour éclairer et orienter les réponses aux menaces pour la santé publique, comme la COVID-19. La pandémie en cours a fait ressortir le rôle crucial de la modélisation ainsi que la nécessité d’une capacité accrue et continue à mettre en œuvre et à valider une gamme complète d’outils de modélisation nécessaires pour appuyer la prise de décisions concernant les mesures de santé publique et les interventions en cas de pandémie ou d’éclosion.

Dans l’administration fédérale, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a cerné depuis le début de la pandémie de COVID-19 plusieurs possibilités liées à l’amélioration de la capacité de modélisation des données sur les maladies infectieuses, qui est au cœur de la surveillance des maladies, et à la coordination connexe. L’expérience vécue pendant cette pandémie montre clairement que le Canada bénéficierait :

  • d’une augmentation du nombre de spécialistes chevronnés de la modélisation;
  • d’une amélioration de la coordination des spécialistes et des intervenants pour contribuer à déterminer les enjeux prioritaires et les orientations stratégiques;
  • d’une amélioration de la mobilisation des spécialistes et de la collaboration entre eux pour accélérer la recherche et proposer des solutions éventuelles.

Si l’on comble ces lacunes, le pays sera mieux préparé à faire face aux situations d’urgence en santé publique, comme les pandémies.

L’ASPC et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) travaillent ensemble pour intensifier les efforts de collaboration entre le milieu universitaire et toutes les parties intéressées concernées; l’objectif est de faciliter la réalisation et la coordination de la modélisation des maladies infectieuses en vue de mieux intervenir dans la lutte contre la COVID-19 et dans d’autres situations similaires.

Objectifs

La subvention vise deux grands objectifs :

  • renforcer la capacité nationale de modélisation des maladies infectieuses à l’appui des mesures de santé publique qui seront prises à l’avenir pour lutter contre les MIE en créant un réseau national de collaboration et de mobilisation des connaissances;
  • soutenir directement la lutte contre la COVID-19 au Canada en favorisant l’élaboration de produits de modélisation qui appuieront la prise de décisions en matière de santé publique grâce à l’analyse des risques et des répercussions et à la prestation d’une aide à la prise de décisions, par exemple la conception de programmes d’intervention.

Pour permettre l’atteinte de cZes objectifs, l’Initiative de MMIE vise à établir à l’échelle du pays un ou plusieurs réseaux multidisciplinaires de spécialistes pour la modélisation de maladies infectieuses afin de répondre aux besoins en santé publique associés aux maladies infectieuses émergentes et à des pandémies comme celle de COVID-19. Ces réseaux amélioreraient et officialiseraient les structures ponctuelles existantes, faciliteraient le maintien ou la création de partenariats entre les établissements ainsi que la mise en commun des avancées et des stratégies méthodologiques. Ils permettraient ainsi d’améliorer et d’intensifier les initiatives de recherche et soutiendraient le renforcement des capacités de modélisation des maladies infectieuses au Canada.

On encourage les candidats à établir des collaborations multidisciplinaires démontrant l’intégration de l’approche globale à la santé (interactions entre les humains, les animaux et l’environnement) pour ce qui est de comprendre l’émergence et la transmission des maladies infectieuses ainsi que les stratégies de prévention et de contrôle connexes.

Pour renforcer la capacité nationale sur ce front, il nous faut absolument former du personnel hautement qualifié, capable de lutter contre les MIE et les pandémies actuelles et futures grâce à une connaissance approfondie des besoins en matière de modélisation à l’appui de la prise de décisions en santé publique. Ces besoins comprennent notamment l’évaluation de la propagation des maladies infectieuses qui émergent ou réémergent dans les populations humaines et animales ainsi que des méthodes de contrôle reposant sur des contremesures médicales et des interventions non pharmaceutiques. Dans cette optique, les demandes devraient proposer des projets de recherche en modélisation semblables à ceux réalisés par les scientifiques qui travaillent aux interventions de santé publique pour lutter contre les MIE en général et la COVID-19 en particulier. La recherche devrait être conçue de manière à combler les lacunes dans la modélisation des MIE en général et dans la modélisation à l’appui des mesures de lutte contre la COVID-19 en particulier en utilisant plusieurs moyens :

  • innovation dans les méthodes de modélisation élaborées afin de parvenir à des modèles tout faits pour les modes de transmission courants (par voie respiratoire, aéroportée, vectorielle, hydrique ou alimentaire), modèles que l’on pourrait facilement adapter aux nouvelles MIE;
  • élaboration de modèles permettant d’explorer la transmission entre les populations animales (animaux domestiques ou sauvages) et la population humaine, compte tenu de la nature zoonotique de la COVID-19 et de nombreuses autres MIE;
  • établissement de partenariats avec des épidémiologistes, des biostatisticiens, des spécialistes des sciences humaines, des spécialistes des données, des spécialistes de la surveillance des maladies et des praticiens en santé publique pour cerner les lacunes dans les données d’importance cruciale pour orienter les efforts de modélisation;
  • élaboration de plans d’action et établissement de priorités pour mobiliser les partenaires rapidement et assurer une collecte vigoureuse des éléments de données nécessaires sur une base régulière et pendant les éclosions;
  • élaboration de modèles permettant d’explorer toute la portée des répercussions sanitaires, sociales, économiques, environnementales et saisonnières éventuelles des interventions de santé publique proposées afin de quantifier un large éventail de risques et d’avantages associés aux stratégies de prévention et de contrôle des maladies;
  • regroupement de compétences spécialisées complémentaires pour dégager un consensus fondamental en ce qui concerne les modèles de contacts sociaux (contacts) et le réseau de transport (mobilité).

Pour déployer l’Initiative de MMIE, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) attribuera un certain nombre de subventions, totalisant 10 millions de dollars sur deux ans, à des chercheurs admissibles spécialisés en modélisation des maladies ou dans des disciplines complémentaires. Ces chercheurs mèneraient diverses activités liées à la prévision des épidémies et des éclosions, à l’évaluation de leurs répercussions socioéconomiques et à la prestation d’une aide à la prise de décisions sanitaires concernant les maladies infectieuses émergentes. Le ou les réseaux devront prendre en compte l’équité, la diversité et l’inclusion dans la conception de la recherche, la composition de l’équipe et la formation de personnel hautement qualifié.

Résultats escomptés

L’Initiative de MMIE soutiendra la prise de décisions en santé publique au Canada :

  • en renforçant la capacité de modélisation des MIE au pays pour les épidémies et les pandémies actuelles et futures à l’appui des mesures de santé publique grâce à des collaborations multidisciplinaires et intersectorielles plus étroites;
  • en appuyant la prise de décisions stratégiques rigoureuses, fondées sur la science, en ce qui concerne la COVID-19.

Les projets subventionnés :

  • contribueront à améliorer et à intensifier la recherche et la création de connaissances en matière de modélisation des maladies infectieuses;
  • aideront le gouvernement du Canada dans ses activités de modélisation à l’appui des futures interventions de santé publique concernant la COVID-19;
  • tout en cadrant avec l’approche du gouvernement du Canada, aideront celui-ci à établir des mécanismes pour la mise en commun des méthodes propres à améliorer et à enrichir les répertoires d’ensembles de données en libre accès sur les maladies infectieuses (comme la COVID-19) ou à en créer de nouveaux, en l’occurrence des répertoires des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux; d’hôpitaux et d’organismes de soins de santé ainsi que (s’il y a lieu) d’organismes de santé animale et environnementale;
  • offriront des possibilités équitables de formation de personnel hautement qualifié (étudiants de 1er, 2e et 3e cycles, stagiaires postdoctoraux, associés de recherche et techniciens) et reflèteront la nature multidisciplinaire de la modélisation mathématique des maladies infectieuses;
  • appuieront un système fiable de préparation et d’intervention pour les situations d’urgence en santé publique;
  • renforceront la capacité nationale d’intervention rapide relativement aux activités du Centre des opérations d’urgence.
  • travailleront en collaboration avec l’ASPC et d’autres réseaux appuyés par la subvention.

En renforçant les compétences en modélisation des données sur les maladies infectieuses et en les exploitant mieux, le Canada sera davantage en mesure d’avoir recours à la modélisation pour prévoir les épidémies, les pandémies et les éclosions; prévoir les résultats; et orienter les mesures de santé publique à l’égard des nouvelles menaces associées aux maladies infectieuses et des scénarios de pandémie.

Équité, diversité et inclusion

Le CRSNG prend des mesures concrètes en regard du constat selon lequel la création d’un milieu de la recherche équitable, diversifié et inclusif au Canada est essentielle à la conduite de travaux de recherche inédits, de qualité exceptionnelle et susceptibles de générer des retombées, qui permettent d’approfondir les connaissances et de résoudre des problèmes locaux, nationaux et mondiaux. C’est sur ce principe que reposent les engagements formulés dans l’Énoncé des trois organismes sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI).

Le CRSNG encourage les candidats à accroitre l’intégration et l’avancement des groupes sous-représentés ou désavantagés en sciences naturelles et en génie pour favoriser l’excellence dans la recherche et la formation. Les candidats devraient tenir compte dans la proposition des questions liées au sexe, au genre et à la diversité dans le plan de recherche. Il faudrait traiter des questions d’EDI dans la justification de la composition des équipes de recherche et du choix des stagiaires.

Pour en savoir plus, consulter le Guide du candidat : Tenir compte de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans votre demande.

Admissibilité des candidats et des cocandidats

Le candidat et les cocandidats doivent tous être admissibles à détenir des fonds du CRSNG. Une personne doit être désignée responsable de l’administration de la subvention. Cette personne est le « candidat » et doit remplir et soumettre la demande au nom de l’équipe. Pour en savoir plus sur le rôle des candidats et des cocandidats, consulter les critères d’admissibilité pour les membres du corps professoral du CRSNG.

Comme l’initiative est mise en œuvre conjointement par le CRSNG et l’ASPC, les employés de l’ASPC ne sont pas admissibles à la subvention à titre de candidats ou de cocandidats. Ils peuvent toutefois y participer à titre de collaborateurs.

Collaborateurs

Un collaborateur est un chercheur ou un ingénieur de tout secteur, p. ex. scientifique du secteur public, chercheur universitaire ou membre du personnel d’une entreprise. Il peut être officiellement associé à un groupe de recherche qui présente une demande de subvention d’équipe, mais il n’a pas accès aux fonds de la subvention. Pour en savoir plus sur le rôle des collaborateurs, consulter les critères d’admissibilité pour les membres du corps professoral du CRSNG.

Utilisation des subventions

Veuillez consulter la section Utilisation des subventions du Guide d’administration financière des trois organismes pour obtenir des renseignements sur les dépenses admissibles.

Collaboration avec des partenaires dans des domaines autres que les sciences naturelles et le génie

La recherche dans le domaine de la modélisation des maladies infectieuses émergentes est multidisciplinaire. Les candidats sont invités à faire équipe avec des chercheurs universitaires et d’autres collaborateurs de domaines autres que les sciences naturelles et le génie (SNG). Les chercheurs universitaires d’autres domaines peuvent participer à une demande à titre de cocandidats s’ils respectent les critères d’admissibilité pour les membres du corps professoral établis par le CRSNG. Ainsi, jusqu’à 30 % des fonds de la subvention peuvent être affectés aux couts de la recherche dans des domaines autres que la SNG. Rappelons que les livrables de la recherche doivent, au bout du compte, être liés au problème en SNG qui fait l’objet de la demande de subvention.

Toutes les dépenses non associées aux SNG doivent être clairement indiquées dans la section de la demande consacrée à la justification du budget. Veuillez présenter également un calcul montrant que ces couts représentent tout au plus 30 % des couts globaux. Les dépenses associées à des domaines autres que les SNG doivent être proportionnelles aux objectifs, à la portée et à l’ampleur du projet.

Pour en savoir plus sur les éléments qui permettent de distinguer les dépenses non associées aux SNG, veuillez consulter la page Web intitulée This link will take you to another Web site Choisir le bon organisme subventionnaire fédéral.

Couts de la gestion de projet

Pour assurer la gestion efficace d’un projet, il faut faire le suivi continu des divers volets du projet et les revoir en fonction de nouvelles données. Dans le cas des subventions de partenariat, le candidat est le principal responsable de l’obtention des résultats de la recherche. Toutefois, selon l’ampleur de la collaboration, il pourrait être nécessaire d’affecter des ressources supplémentaires à la gestion du projet pour assurer une coordination intégrée des activités de recherche et la communication des résultats de la recherche en temps opportun.

L’aide financière affectée à toutes les dépenses de gestion du projet représente au plus 10 % du montant de la subvention. Veuillez consulter les instructions relatives à la présentation des demandes pour en savoir plus sur les activités admissibles au titre de la gestion du projet.

Présentation des demandes

Les demandes de financement au titre de l’Initiative de MMIE seront évaluées selon un processus en deux étapes. Les chercheurs intéressés ont été invités à présenter leur déclaration d’intérêt en octobre 2020. Ces déclarations visent à faciliter l’établissement de liens et à renforcer la collaboration entre les participants dans la préparation de leur demande.

La déclaration d’intérêt doit contenir les renseignements suivants :

  • le nom du candidat (prénom et nom), l’organisation à laquelle il est affilié et son adresse de courriel;
  • ses domaines de compétence;
  • une liste de mots-clés (dix au maximum);
  • une brève description (en trois ou quatre phrases) de la façon dont le candidat ou son organisation peut contribuer au développement des connaissances, à l’établissement d’un réseau et au renforcement des capacités en matière de modélisation des maladies infectieuses émergentes à l’appui des mesures de santé publique à l’échelle du Canada dans le contexte de pandémies comme celle de COVID-19;
  • le nom d’une ou deux personnes pouvant agir comme pairs évaluateurs;
    • Compte tenu de la nature de cette subvention, le CRSNG demande aux candidats de proposer comme évaluateurs des personnes peu susceptibles de se joindre à ce type de réseau, ce qui devrait être souvent le cas des évaluateurs de l’étranger.
    • Le CRSNG recommande aux candidats de proposer le nom de personnes possédant les compétences requises qui proviennent d’horizons différents (c’est-à-dire des Canadiens et des étrangers, des chercheurs établis et des chercheurs en début de carrière, des membres de groupes sous-représentés, des personnes du milieu universitaire et des personnes d’autres milieux).
    • Les candidats doivent s’abstenir de communiquer au préalable avec les personnes proposées comme évaluateurs externes.
  • un consentement à la communication des renseignements fournis dans la déclaration d’intérêt (nom, affiliation, adresse de courriel, domaines de compétence, mots-clés et courte description) à tous les autres candidats qui auront présenté une déclaration d’intérêt.

La liste des personnes intéressées (nom, affiliation, adresse de courriel, domaines de compétence, mots-clés et description) a été communiquée via le portail sécurisé du CRSNG à tous les candidats à l’étape de la déclaration d’intérêt.

Afin de pouvoir présenter une demande à titre de candidat ou de cocandidat, il faut présenter une déclaration d’intérêt. Tout chercheur qui souhaite être candidat ou cocandidat mais qui n’a pas présenté cette déclaration peut envoyer un courriel au CRSNG à l’adresse EIDM-MMIE@nserc-crsng.gc.ca.

Demandes

Les demandes seront évaluées par un comité multidisciplinaire international selon un processus rigoureux indépendant d’évaluation par les pairs en fonction des critères d’évaluation de l’Initiative de MMIE. Pour recevoir des fonds, les candidats doivent faire preuve d’excellence, selon les normes internationales les plus élevées, en ce qui a trait aux critères d’évaluation. Pour en savoir plus, consultez les instructions relatives à la présentation des demandes (formulaire 101).

Les candidats pourraient être invités à présenter leur demande au comité d’évaluation et à fournir des éclaircissements sur toute question que soulèvera ce dernier. En raison des restrictions de voyage attribuables à la COVID‑19, cette réunion pourrait se dérouler en mode virtuel.

Lorsque l’évaluation des demandes sera terminée, les membres du comité formuleront à l’intention du CRSNG des recommandations relatives au financement.

Conflits d’intérêts

Les lignes directrices sur les conflits d’intérêts pour les membres de comités ou de groupes chargés de l’évaluation par les pairs du CRSNG sont appliquées rigoureusement tout au long du processus d’évaluation.

Processus d’évaluation

Les demandes sont évaluées en fonction des critères présentés ci-dessous. Sous chaque critère figurent les éléments qui seront pris en considération. Il incombe aux candidats de traiter en profondeur de chaque critère dans leur demande.

Critères d’évaluation

1. Gestion et budget

Chaque réseau doit posséder une solide structure organisationnelle permettant de gérer les fonctions de recherche. Un solide modèle de gouvernance assorti d’une bonne structure de gestion est essentiel au succès d’un réseau.

  • Gestion – Le candidat doit posséder des compétences manifestes en leadership et d’autres compétences requises pour la gestion d’un projet multidisciplinaire complexe auquel participent plusieurs établissements. Le réseau doit mettre en place une structure de gestion appropriée pour diriger, gérer et intégrer ses activités (conseil d’administration, comité consultatif scientifique et gestionnaire de réseau) et assurer la gestion et le suivi financiers (voir les lignes directrices sur les couts de gestion des projets). L’établissement d’accueil, le candidat, les cocandidats et les organismes partenaires doivent être déterminés à gérer le réseau de façon efficace. Les réseaux devraient établir un plan d’action pour définir une politique et des pratiques propices à la création d’un environnement équitable, diversifié et inclusif axé sur le travail d’équipe.
  • Budget – Le budget doit être justifié en regard de la recherche proposée et aux couts administratifs. La pertinence du budget global, y compris toute contribution en nature ou en espèces des partenaires, sera évaluée. Si plus de 10 % de la demande budgétaire concerne l’appareillage, une discussion préalable avec le personnel du CRSNG est alors nécessaire.

Veuillez noter que ces éléments ne s’appliquent pas nécessairement à toutes les demandes. La gestion du réseau doit être proportionnelle aux objectifs, à la portée et à l’ampleur du projet.

2. Excellence de la proposition de recherche

La proposition de recherche doit être dictée par les objectifs et les résultats escomptés présentés ci-dessus. Elle devrait donc être multidisciplinaire et multisectorielle.

  • Originalité de la recherche – La recherche doit permettre de générer de nouvelles connaissances ou de mettre en application de manière novatrice des connaissances existantes dans le domaine des maladies infectieuses émergentes.
  • Qualité de la recherche – La recherche doit reposer sur une base scientifique solide et être réalisable sur le plan technique. Elle doit viser les objectifs de la subvention et les résultats escomptés. Les méthodes et les approches proposées, notamment en matière de traitement et de conservation des données, doivent être appropriées. (Il n’est pas nécessaire que les travaux portent sur tous les domaines de recherche possibles, mais la description du programme de recherche proposé devrait indiquer expressément les domaines qui seront traités.)
  • Conception de la recherche – Le programme de recherche doit faire état d’approches multidisciplinaires et multisectorielles. Le candidat doit décrire la façon dont le sexe, le genre, la diversité et les groupes désavantagés seront pris en compte dans la conception de la recherche.
  • Plan de travail du réseau – Le candidat doit présenter un plan de travail clair et cohérent démontrant que le réseau devrait fort probablement permettre d’atteindre les objectifs visés dans un délai de deux ans.
  • Qualité en recherche des candidats – L’équipe de recherche doit posséder toute l’expertise voulue pour atteindre de façon compétente les objectifs définis et mener à bien la recherche. Il faut indiquer clairement la contribution de chaque membre aux travaux de recherche. Il faut justifier la composition de l’équipe en ce qui concerne la diversité et l’équité.

3. Formation de personnel hautement qualifié (PHQ)

Les réseaux devraient acquérir des capacités en modélisation des maladies infectieuses au Canada grâce à la formation de personnel hautement qualifié, depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux stagiaires postdoctoraux. La nature multidisciplinaire et multisectorielle du réseau offre des possibilités de mentorat et de formation uniques en leur genre.

  • Possibilités de formation – Le réseau doit offrir des possibilités accrues de former de manière équitable un groupe diversifié d’étudiants et d’autres personnes hautement qualifiées pour leur permettre ainsi d’acquérir des compétences répondant aux besoins visés par la subvention.
  • Plan de formation – Le plan de formation doit faciliter les interactions des étudiants et des stagiaires postdoctoraux avec les autres participants issus de tous les secteurs pour favoriser la collaboration et la formation multidisciplinaire. Le candidat doit présenter les mesures qui seront mises en œuvre pour promouvoir la diversité et l’équité entre les genres dans le cadre des activités de recrutement et de formation menées par le réseau.

4. Fonctionnement en réseau, partenariats et transfert des connaissances

Le réseau doit montrer qu’il a réuni les personnes et les organismes clés nécessaires afin de favoriser l’accélération des efforts de modélisation des maladies infectieuses et de constituer une ressource pour soutenir les efforts déployés par le gouvernement du Canada dans le domaine à l’appui des futures interventions en santé publique. On s’attend à ce que les réseaux aient des retombées sociales et économiques en assurant le transfert rapide des idées et des innovations des chercheurs aux partenaires et intervenants canadiens.

  • Pertinence et force des partenariats proposés – Le réseau doit expliquer comment on établira des liens efficaces entre les organismes fédéraux et provinciaux, les organisations non gouvernementales, les autres réseaux appuyés par la subvention et les participants du secteur privé. En raison des dates limites prévues pour la subvention, cet élément englobe les liens déjà établis ainsi qu’une stratégie pour les futures collaborations et participations. Les partenaires doivent être en mesure d’appliquer les résultats de la recherche à divers segments de la population, notamment les groupes désavantagés, et participer activement au réseau à toutes les étapes. Des collaborateurs de divers horizons, y compris des partenaires internationaux le cas échéant, devraient être mis à contribution pour s’attaquer à l’enjeu soulevé dans la proposition.
  • Interactions entre les participants et les autres réseaux – Le réseau doit se doter d’un plan de communication pour assurer l’efficacité des interactions et des échanges d’information entre tous les participants ainsi qu’avec les autres réseaux appuyés par la subvention.
  • Transfert de connaissances ou de technologie – Le réseau devrait décrire le plan d’action prévu afin d’élaborer une stratégie pour le transfert des connaissances et de la technologie à tous les intervenants et au public, s’il y a lieu. Il devrait aider le gouvernement du Canada à établir des mécanismes pour la mise en commun de méthodes mettant à profit et améliorant les répertoires d’ensembles de données en libre accès sur les maladies infectieuses.
  • Collaboration internationale (facultatif) ‒ S’il y a lieu, le réseau devrait posséder une stratégie visant à établir des partenariats ou à renforcer les partenariats avec des groupes de recherche ou des experts étrangers dans des domaines d’intérêt mutuel pour réaliser les objectifs globaux du réseau.

S’il y a lieu, la proposition devrait présenter une stratégie d’atténuation des enjeux liés à la pandémie actuelle de COVID‑19 (p. ex. restrictions s’appliquant aux voyages internationaux et télétravail), notamment ceux qui touchent l’équité, la diversité et l’inclusion.